Manifestement, la résolution de situations problèmes particulièrement préoccupantes (ou contexte environnemental, économique, social et existentiel pollué et perturbé) impose la mobilisation de toutes les énergies et de toutes les ressources des différents niveaux et échelles de gouvernance.
- Moussa SIBY, Professeur Principal d’enseignement secondaire général et spécialiste en Développement durable, en service à la Direction Nationale de l’Emploi, à Bamako, s’emploie à révolutionner la Science politique contemporaine en relançant le concept de Responsabilité Éthique et Politique des États (R.E.P.E)ou encore la Responsabilité Politique et Éthique des États (R.P.E.E) à l’image de celui de Responsabilité Sociétale des Entreprises (R.S.E) afin de privilégier et de stimuler le bien agir, le juste agir et le bel agir ou la beauté d’agir !
Tout d’abord, partons du postulat qu’il n’est pas de problème posé à l’humanité dont elle n’a pas elle-même des débuts de réponses !
Ainsi, sans jamais prétendre être l’incarnation du savoir absolu, je pense personnellement qu’une bonne compréhension du concept de nation et son exploitation judicieuse peut être ici d’un apport catalytique immense, à même de relever les divers défis et combler les attentes actuellement.
La nation est une catégorie sociologique et politique très large qui a différentes conceptions et définitions certes ; mais très rapidement, nous retenons :
_ « La nation c’est le désir d’un rêve partagé (…)
La nation est déterminée par les souvenirs communs, les gloires et les souffrances, les sentiments de parenté spirituels qui font que les individus appartiennent à une même nation, ont conscience de faire partie d’un groupe relativement clos, distinct des autres groupes nationaux.» Ernest RENAN (1823-1892)
_ « La nation est une communauté stable, historiquement constituée de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique se traduisant par l’unité de culture. », Joseph STALINE, “Le marxisme et la question nationale et coloniale”, édition sociale, Paris 1953, Page 33.
Les réponses aux diverses questions successives constituent ici et là, la tramede la présente communication in extenso.
Qu’est-ce que la gouvernance ?
Chez la plupart de ceux qui, au sein du secteur public comme au sein du secteur privé, emploient le terme de gouvernance, celui-ci désigne avant tout un mouvement de « décentrement » de la prise de décision, avec une multiplication des lieux et des acteurs impliqués dans cette décision. Il renvoie à la mise en place de nouveaux modes de régulation plus souples, fondés sur le partenariat entre différents acteurs.
D’après Pierre Calame : « Le premier objectif de la gouvernance est d’apprendre à vivre ensemble et à gérer pacifiquement la maison commune ; d’y assurer les conditions de la survie, de la paix, de l’épanouissement et de l’équilibre entre l’humanité et la biosphère.»
Selon Kofi Annan : « La bonne gouvernance est le chemin le plus sûr pour en finir avec la pauvreté et soutenir le développement ((en anglais) Good governanceis the single most important way to end poverty and support development) ».
Dans une définition simple et large de la gouvernance mondiale on utilise ce terme pour désigner l’ensemble de règles d’organisation des sociétés humaines à l’échelle de la planète.
Un Indice de gouvernance mondiale (IGM), développé en 2008, définit cinq champs clé à analyser pour déterminer dans quelle mesure un pays donné respecte les principes d’une « bonne gouvernance mondiale » : Paix / Sécurité ; Démocratie / État de droit ; Droits de l’homme / Participation ; Développement durable ; et Développement humain.
Qu’est-ce que la responsabilité ?
A partir de cours d’Education civique et morale (ECM) des classes terminales dans les lycées et les Instituts de Formation de Maîtres (IFM), on retient :
« La responsabilité est l’obligation de “répondre” de quelque chose devant une autorité d’en être “caution” et de s’en porter “garant”.
Selon la nature de l’autorité devant laquelle nous sommes tenus de répondre, il peut s’agir de l’autorité morale ou de l’autorité sociale.
Pour être responsable, il faut avoir une connaissance précise des valeurs ; il faut être à mesure de discerner le bien du mal ; il faut avoir l’âge de la majorité ; il faut être libre et jouir pleinement de ses facultés mentales.
Je ne me reconnais l’auteur de mes actes, tenu d’en répondre devant ma conscience que si j’ai le sentiment de ma liberté.
Au Mali, l’un des anciens sujets d’examen de passage de la 3ème à la 4ème année des IFM–Session de juin 2007–Option généralistes (Niveau DEF) en Législation Morale Professionnelle (LMP) se posa en ces termes :
« I- L’autorité n’est pas une qualité particulière mais une résultante de qualités comme le respect, la confiance, la fermeté, la justice et la compréhension.
Explique cette affirmation et dis comment tu exerceras l’autorité dans ta classe. » ».
Qu’est-ce que l’éthique ?
L’éthique est la recherche des conditions de la justice et de l’équité. C’est le domaine de la morale, du bien, du normal.
La morale d’une manière générale désigne l’ensemble des règles de conduites qu’une personne (homme ou femme) doit adopter à l’égard de ses semblables.
Ainsi, la morale professionnelle est aussi l’ensemble des règles qu’il faut suivre nécessairement pour bien faire son métier.
L’éducateur est aussi un serviteur d’idéal parce que son enseignement est avant tout tourné vers l’avenir du pays, en ce sens que sa mission est de former l’homme, le citoyen, le producteur de demain.
D’après A. Ferré, ce qui caractérise la vocation dans son acception propre, c’est « le don de soi, l’engagement de l’être entier avec toutes les ressources de son intelligence et de son cœur, toutes ses forces spirituelles et mêmes physiques, de tout son temps dans sa tâche professionnelle.
Avoir la vocation d’un métier, c’est dans l’absolu pouvoir de vouloir ne vivre que pour lui », “Morale professionnelle de l’instituteur”
Par conscience professionnelle, il faut entendre cette volonté constamment tendue vers un meilleur accomplissement de sa tâche. Pour l’éducateur, la conscience professionnelle se traduira par une recherche permanente des moyens propres à améliorer la qualité de son enseignement : documentation, lecture des livres et revues pédagogiques, assiduité et ponctualité aux cours, perfectionnement. Il faut noter que dans ce cas précis l’obtention de bons résultats est conditionnée à divers facteurs (…).
Emmanuel Kant, dans sa pensée éthique (Critique de la raison pratique) affirme que la conscience morale se détermine par sa forme a priori qui est l’impératif catégorique. L’impératif catégorique, c’est ce qui nous enseigne d’accomplir une action indépendamment de toute considération.
Les règles de l’impératif catégorique sont les suivantes :
- “Agis toujours d’après une maxime telle que tu puisses vouloir qu’elle soit érigée en règle universelle.”
- “Agis toujours à traiter l’humanité aussi bien dans ta personne que dans celle des autres comme une fin et jamais comme un moyen.”
- “Conçois l’idée de la volonté de chaque être raisonnable comme volonté législative universelle.”
Dans cette optique, les jeunes politiques du Mali démocratique doivent s’inspirer d’abord, sans aucun complexe, de l’immense acquis d’un de nos éminents Professeurs de Philosophie, en l’occurrence, le regretté Mohamed Lamine TRAORE (Paix à son âme !), qui eut la clairvoyance de faire de ces formules, préceptes, le socle du Code éthique de son parti politique, le MIRIA. Ensuite, de “l’Opération serval” initiée par l’État français sous la houlette de Monsieur François HOLLANDE, pour stopper la progression des terroristes vers le sud du pays ; et puis, de toutes les initiatives louables dans le monde actuellement (notamment les vagues de solidarités au niveau mondial entre les États – collaboration entre les chercheurs, transport de patients en Coronavirus d’un pays à l’autre pour le traitement diligent, primes d’incitation aux spécialistes -, annulation de dettes de pays en voie de développement- ; au niveau national entre le même peuple, par exemple au Mali, le renoncement temporaire à certains avantages pour les officiels (Président de la république, trois (3) mois de salaires, Premier ministre, deux (2) mois, ministres, un (1) mois de salaires, etc.), et les autres actes de particuliers, de citoyens plus ou moins nantis dans le but d’éradiquer et le Coronavirus (ou COVID-19) et ses dommages collatéraux, bref, tout cela constitue des gestes hautement éthiques, esthétiques et logiques qui doivent être capitalisés et transmis aux générations futures pour aide à la prise de décisions efficientes, efficaces et louables dans de circonstances pareilles dont on ne souhaite d’ailleurs pas que ça se reproduise.
C’est juste, par principe de précaution car le bon sens sur fond de générosité, de solidarité, doit prévaloir même en dehors des périodes de crises.
Personnellement, je pense que tout ça rentre bel et bien dans le concept de responsabilité éthique et politique des États (R.E.P.E) ou encore la responsabilité politique et éthique des États (R.P.E.E) qui ne contredit pas les humanités, la Politique culturelle et qui intègre à merveille la vision de la Responsabilité sociétale des Entreprises (R.S.E).
« Ne fais jamais à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît ! » ; « Tout le bonheur que tu te souhaites, il faut le souhaiter également à ton prochain ! » tels sont quelques-uns des préceptes édictés dans le principe originel de la justice et dont les grandes religions monothéistes et philosophies du monde restent profondément attachées.
Qu’est-ce que la politique ?
Question également à réponses multiples ; mais nous retenons ce qui suit :
- Du grec “politikè”, l’art de bien gérer les affaires de la cité, et par extension, celles de l’État, voire du monde. Ce qui exige les qualités d’excellent stratège.
Une remarque s’impose : Le terme de politique en lui-même est polysémique en ce sens qu’il a différentes étymologies :
_ (1) Du mot grec « polis » ou au pluriel « policies » : rime avec le français cité ou actions publiques.
_ (2) Du latin « civis » ou « civitas » : rime avec le français cité, civilisation, citoyen, civilisé ; c’est-à-dire, un individu patriote bien raffiné, bien cultivé et bien évolué.
Dans son ouvrage intitulé “l’Ethique à Nicomaque”, Aristote exposa sa conception philosophique, sociale, politique et morale qui s’appuie sur sa compréhension de l’homme. Selon lui : « L’homme est un animal politique » : cela veut dire que l’homme est un être de cité destiné par la nature à la vie commune.On comprend dès lors son eudémonisme (c’est-à-dire, la doctrine morale selon laquelle le bonheur individuel vient du bonheur collectif).
3°) Qu’est-ce que la politique publique ?
D’une manière générale, les politiques publiques (ou stratégies publiques) se définissent comme un ensemble d’actions coordonnées, mises en œuvre avec pour objectif d’obtenir une modification ou une évolution d’une situation donnée.
Les politiques publiques sont mises en œuvre par les institutions publiques et les administrations publiques.
Ainsi, on a par exemple, les politiques publiques, d’environnement, d’assainissement, de développement rural, de développement urbain, d’hygiène, de santé, d’éducation, de formation professionnelle, d’emploi, de transport, de communication, de commerce, de logement, de défense et de sécurité, de justice, de culture, etc.
- Yves Meny et Jean Claude Thoenig voient dans les politiques publiques l’ensemble des actes et des non actes engagés par une autorité publique pour faire face à un problème relevant de son ressort.
Qu’est-ce que l’État ?
Etymologiquement, le mot Etat vient du latin “stat”, c’est-à-dire la station par opposition au mouvement, ou plus généralement, la manière d’être (état de conscience).
Il existe différentes conceptions de l’Etat dont chacune débouche au moins sur une définition conformément à l’attente ou l’usage qu’elle a des valeurs de liberté, de justice et même de sécurité.
En philosophie politique, l’Etat est la société organisée, dotée d’un gouvernement et considérée comme instance morale à l’égard des autres sociétés semblablement organisées.
L’Etat implique ainsi, l’existence d’institutions politiques, juridiques, militaires, administratives, etc.
Le territoire de l’Etat inclut toutes les divisions administratives (province, région, département…).
Pensé laïque ment depuis Jean Bodin (La République, 1576), l’Etat moderne est indépendant, aussi bien d’une délégation du pouvoir divin au dirigeant (délégation admise par les théories du pouvoir affirmées au Moyen Âge, qu’il s’agisse de Saint-Thomas ou du Pape Grégoire VII) que de la nature : son existence ne renvoie qu’à sa propre histoire et à la légitimité du souverain.
Dans tous les cas, l’une de ses fonctions les plus nobles, est de réglementer et d’arbitrer les rapports interindividuels et entre les groupes au sein de la société.
Dans l’éventualité d’une inclination des dirigeants vers l’Etat-providence (conception de l’Etat qui lui assigne, notamment la mission de prendre en charge de manière très complète les divers risques sociaux), alors il va falloir le repenser et envisager une réforme en l’élargissant à tous les fils et filles du pays sans exclusive. C’est ce qui peut être salvateur et durable parce que s’appuyant sur la justice.
Mais, hélas ! Dommage que c’est très souvent une vision idyllique que de croire que l’Etat de façon générale, prendra en compte les aspirations de tous !
Selon Hölderlin : “Ce qui fait de l’État un enfer, c’est que l’homme a voulu en faire son paradis” !
Qu’est-ce que la responsabilité éthique et politique des États (R.E.P.E)ou encore la responsabilité politique et éthique des États (R.P.E.E) ?
En ce moment particulièrement critique l’humanité découvre beaucoup d’autres choses pas toujours reluisantes hélas, il y a toutefois des prouesses, des expériences et des pratiques réussies à capitaliser et à partager ainsi que des initiatives, des leçons de sagesse à retenir.
Par exemple comment ne pas être impressionné, et, envier les élans de solidarités, de générosités, en un mot, ce que j’appelle ici, la responsabilité éthique et politique des États (R.E.P.E)ou encore la responsabilité politique et éthique des États (R.P.E.E) à l’image de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (R.S.E) en ce qui concerne des Pays comme la Chine, CUBA et la Russie, volant au secours de l’Italie (pays de la Calcio, de la PIZZA, également un des pays phares de la Culture de l’humanité) sous embargo du Covid-19 en ce moment critique de son existence ? Non e Véro ? E Véro !
Il est évident que tous ces gestes prompts ne sont pas le fait du hasard, mais plutôt la marque indélébile de la culture. Chaque intervenant a dû faire ressortir ce qu’il a de plus profond : ainsi on peut voir en l’exemple chinois, les traits caractéristiques du confucianisme, du taoïsme, du grand bond en avant pour bloquer le COVID-19 comme c’est le cas à l’instant “ t’ ” en chine d’où le mal est parti et où ça s’est vite calmé). En l’exemple cubain, on peut y voir les influences du castrisme et du CHE. Quant à l’exemple russe, on y voit la marque de la culture soviétique et la révolution de 1917, en ce qui concerne la détermination à bien rétablir la quiétude sociale.
Comment ne pas évoquer l’obstination, dans les laboratoires, des médecins allemands, français, suisses, chinois, cubains, américains, sénégalais et maliens bien sûr, à trouver coûte que coûte, avec diligence, l’antidote du COVID-19 ?
Comment ne pas vite saluer et encadrer cette dynamique qui, apparemment, donne parfois l’impression d’un déchirement, d’un tiraillement entre leaders, spécialistes, etc. ?
En réalité, il n’en est rien car le mouvement de la pensée est ainsi fait. Tout comme le travail, qui peut être soit un facteur d’union ou de division (ancien sujet de Bac en philosophie); un facteur d’aliénation ou de libération (également ancien sujet de Bac, tous les deux dans les années 2010 au Mali : libellés : Le travail est-il un facteur d’union ou de division ?//Le travail est-il un facteur d’aliénation ou de libération ?). Réponses : Oui et/ou non, à expliquer, à argumenter…
L’essentiel étant de parvenir à un résultat probant pour soulager le calvaire des peuples du monde. C’est vraiment héroïque, humain et tout juste fascinant.
Selon Gaston Bachelard : « L’esprit scientifique doit se former contre la nature, contre ce qui est en nous et hors de nous, l’impulsion et l’instruction de la nature contre l’entraînement naturel, contre le fait coloré et divers. L’esprit scientifique doit se former en se reformant.»
L’épistémologie (synonyme de gnoséologie ou histoire des sciences) est l’étude critique des principes, hypothèses générales, conclusions des différentes sciences pour en apprécier la valeur et la portée objective.
Un obstacle épistémologique est tout ce qui est susceptible d’interrompre le développement harmonieux du savoir, du progrès scientifique au cours de son processus d’évolution. Exemple : le manque d’infrastructures adéquates, l’absence de ressources humaines fiables, le déficit de formation, le poids des traditions culturelles, la morale, etc.
La bioéthique est une discipline qui a pour objet les questions d’éthique soulevées par les progrès de la médecine et de la biologie.
Par exemple le clonage reproductif, l’expérimentation sur l’être humain, le nucléaire, l’euthanasie, etc.
A mon humble avis, je pense que les médecins spécialistes comme généralistes posts-Hippocrates, post pasteurs, post Pavlov et post-Doumbo, doivent se rendre à l’évidence que les peuples du monde demeurent fiers d’eux, tout comme dans d’autres arènes, sur d’autres fronts, (terrorisme, défense, analphabétisme, conquête de l’espace, justice, gouvernance, etc.) où d’autres acteurs et corporations sont à l’honneur et que donc, nous tous, nous-nous devons de rester rigoureusement à cheval sur les principes d’éthique. Nul doute, les nations du monde demeurent reconnaissantes à toutes leurs valeureuses filles et à tous leurs valeureux fils.
Consignes types : Dans le sens du traitement des “Coronalgies” (stress, fatigue, angoisse…) liées au confinement, “déconfinez ”-vous à partir des sujets suivants :
Groupe-cible I : Étudiants en Philosophie, stagiaires : 1°) Rappelle les prénoms et nom de quelques Philosophes africains célèbres (5 au maxi’) pré-Mohamed Lamine TRAORE aux jeunes maliens comme dans l’histoire de la philosophie où l’on parle des présocratiques, des post socratiques, des pré-marxistes et des postmarxistes…
2°) Qui a écrit l’ouvrage “La lune est un roman” ? // 3°) Explique en deux (2) pages maxi’ cette affirmation : « C’est un pas pour l’homme ; un pas de géant pour l’humanité ! »
Groupe-cible II : 1°) Étudiants en Médecine, stagiaires : Rappelle les prénoms et nom de quelques médecins/pharmaciens africains célèbres (10 au maxi’) pré-Ogobara DOUMBO, aux jeunes maliens. 2°) Explique et mets en évidence le lien entre la médecine et la pharmacie, aux jeunes africains, maliens. (2 pages maxi’/ Durées : 2 semaines).
Moyens, méthodes de travail, partenariat et partage des résultats des Groupes-cibles I et II : à rechercher ! Imaginez et évaluez les progrès et les efforts que vous avez accomplis.
A quoi sert une telle responsabilité ?
La responsabilité éthique et politique des États (RE.P.E) ou encore la responsabilité politique et éthique des États (R.P.E.E) se veut et se concentre entre autres sur les objectifs stratégiques ci-après :
– une réelle prise de conscience des enjeux et des défis de diverses situations problèmes,
– un comité scientifique et éthique pluridisciplinaire bien inspiré, expérimenté et valable,
– une prise de décisions appropriées,
– une intervention rapide et salvatrice : « Tout ce qui mérite d’être fait doit être bien fait » dit le vieil adage.
– non à un enlisement dans les crises diverses : il faut savoir sortir des crises. Il n’y a pas de bonne crise.
– oui à un dépassement qualitatif et durable des diverses situations problèmes quelles qu’elles soient.
– un regain de sérénité, d’espoir, mieux, une renaissance de confiance et de progrès.
Avec votre permission, je voudrais m’arrêter là tout en m’excusant des irruptions, erreurs et dommages que j’ai eus à commettre par inadvertance.
Il fallait que quelqu’un apporte ces quelques précisions sous forme d’un petit cours par correspondance à l’intention des jeunes du continent qui rêvent d’emprunter le chemin des Pères fondateurs des indépendances et de l’OUA, évoluée en Union Africaine ! C’est ce que j’ai voulu faire en ma manière.
Il reste entendu que la plupart de nos valeurs cardinales d’antan (comme la solidarité et l’entraide, le dialogue franc et sincère, le troc (ou l’échange de marchandises de valeur égale ou à peu près égale sans recourir à la monnaie dans les coins les plus reculés par exemple), le courage, l’honneur, la dignité, etc.), ont leur carte à jouer en ces moments de gestion de COVID -19 et de ses effets collatéraux.
J’ose espérer que ça va apporter sa part de solution dans la maîtrise de nos divers problèmes de l’heure tels les déficits constatés en gouvernance démocratique, en instruction, en conception, en citoyenneté, en confiance en soi, en justice et droits de l’homme, etc.
« Quand le mal est en passe de l’emporter sur le bien et que la survie de l’humanité est en jeu, le Dieu renait pour rétablir la justice en faisant en sorte que le bien puisse l’emporter sur le mal.» (Extrait de la Sagesse indienne à travers le FEUILLETON GANGAA sur RTI2)
« Si tu sais que tu ne sais pas, tu sauras ; Si tu ne sais pas que tu ne sais pas, tu ne sauras jamais ! » Amadou Hampaté Ba sur les pas de Socrate.
« Il me semble que je commettrais un vol si je passais une journée sans travailler…
En effet, chacun profite du travail de tous les autres et contracte ainsi une dette qu’il faut rembourser par son propre travail.» Louis PASTEUR
Je vous remercie bien et que le BON DIEU nous aide à l’emporter sur le COVID-19 dans sa totalité sans que nous ayons à payer un quelconque prix et pour que partout dans le monde nous puissions renouer avec l’emploi décent et durable et le travail à temps plein !
Amen !
Moussa SIBY, Professeur Principal d’Enseignement secondaire
Master 2 Professionnel en Mention Politique et Action Publiques :
Spécialité : « Conseil aux Collectivités territoriales en matière de Politique de Développement durable »
Direction Nationale de l’Emploi
Tél : 78 61 76 01 et 62 15 16 30
Email : moussasiby01@yahoo.fr
Bamako
République du Mali
Source: Journal le 26 Mars- Mali