S’il y a un phénomène qui gagne en popularité au Mali aujourd’hui, c’est bien la spéculation foncière.
Pour le locataire de la mairie de la CIII, le temps est plus que jamais venu de mettre de l’ordre dans la gestion controversée des affaires foncières qui constituent de nos jours, une véritable bombe à retardement suspendue au- dessus de nos têtes comme l’épée de Damoclès.
C’est dans cette optique que le maire de la Commune III, Madame Djiré Mariam Diallo a rencontré ce mardi à la Maison de la femme, les chefs de quartier et notabilités de la commune pour partager les informations concernant la gestion foncière. La rencontre a enregistré la présence du procureur de la République près le Tribunal de première instance de la Commune III ; des organisations féminines ainsi que le conseil local de la jeunesse.
En effet, aussitôt après sa prise de fonction, le maire de la Commune III, Mme Djiré Mariam Diallo, a mis en garde toute personne qui tenterait de spéculer sur le foncier.
« Après observation, nous avons décidé de suspendre toutes les opérations sur le terrain. Il y a eu un conseil au cours duquel nous avons décidé de faire l’état des lieux et de commettre un expert géomètre pour nous aider à faire ce travail. Tant que ce travail n’est pas fini, il n’y aura pas de signature », a-t-elle déclaré au cours de cette rencontre.
A ses dires, les litiges fonciers au Mali sont au cœur des problèmes de la communauté. Les terres font l’objet de convoitise dans tous les centres urbains et périurbains avec leur lot de conflits sociaux.
Ainsi, la Mairie de la Commune III en synergie avec les chefs de quartier, travaille afin de trouver la solution à ce problème.
Avec l’arrivée de Mme Djiré à la tête de la Mairie, cette question ne sera plus bientôt qu’un mauvais souvenir pour la Commune III, si la détermination dont elle fait montre pour combattre cette pratique parvient à résister face aux redoutables manœuvres politiciennes de tous bords. Mais avant de sévir, elle privilégie la sensibilisation des autorités concernées, notamment les chefs de quartier et les notabilités.
A.T. Dansoko
La rédaction