Cette indication chiffrée a été faite par Aboubacar Koulibaly, directeur pays du PNUD, qui intervenait, mardi dernier, lors du lancement 19e édition de la Quinzaine de l’environnement à Koulikoro. En sa qualité de coordinateur du Groupe thématique Environnement /Changements climatiques des partenaires techniques et financiers du Mali, il a fait valoir la vision des autorités maliennes sur la promotion du développement durable.
S’exprimant au sujet de la Quinzaine de l’Environnement, Aboubacar Koulibaly a rappelé : « Bien avancée au Mali depuis presque deux décennies, cette tradition est un moment fort de concertation et de dialogue avec tous les acteurs autour des enjeux environnementaux et des défis liés aux changements climatiques et à la gestion durable des ressources naturelles ».
En effet, la Quinzaine de l’Environnement est un événement qui a trouvé sa place dans l’agenda du gouvernement du Mali, a-t-il dit. Avant de saluer l’engagement des hautes du Mali qui ont perçu l’importance de la dimension environnementale dans la quête du développement durable.
Pour lui, cette vision se traduit, entre autres, par une hausse régulière du budget alloué au secteur depuis des années, avec des projets et programmes de gestion durables des ressources naturelles, de l’environnement et d’adaptation aux changements climatiques. « Nous notons ainsi une hausse significative d’environ 54 milliards FCFA entre 2016 et 2017 », indique directeur pays du PNUD.
Avant d’ajouter : « Aussi, nous avons noté une constante amélioration du taux d’exécution globale des financements extérieurs qui est passé de 35% en 2015 à 42% en 2016 pour atteindre 45% en 2017 ». Selon lui, ce résultat fait écho à l’une des principales recommandations relatives à l’amélioration des taux de décaissement des projets et programmes.
Par ailleurs, il souligne que l’accroissement soutenu des ressources internes atteste la croissance de l’engagement des autorités à renforcer les progrès enregistrés au cours de ces dernières années.
Mahamane Maïga
Source: lejecom