Rianne Van Dorp est une jeune experte néerlandaise, elle a séjourné au Mali pendant deux ans au cours desquels elle a effectué une étude sur la qualité de l’eau ; selon ses dires : l’eau du Mali n’est pas si mauvaise. Et avec la réorientation du programme conjoint d’appui à la gestion intégrée des ressources en eau avec l’approche de la théorie de changement, le Mali est sur la bonne voie d’une meilleure gestion de ses ressources en eau.
Rianne Van Dorp, expert sur la qualité de l’eau au compte du ministère des affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas vient de boucler son séjour de deux ans au Mali où elle a travaillé sur la qualité de l’eau via ses multiples prélèvements dans des eaux du Mali tant aux niveaux du fleuve Niger et environ que dans les régions de Sikasso, Koulikoro et Ségou.
Et son travail entre dans le cadre du programme conjoint d’Appui à la gestion intégrée des ressources en eau (PCA-GIRE) dont l’ objectif est de « Renforcer la mise en œuvre de la GIRE aux niveaux local, national et international en appuyant les autorités maliennes et les autres acteurs concernés par l’exécution de la politique nationale en matière d’eau »
Les études sur la qualité de l’eau contribuent à améliorer la gestion de l’eau au Mali et en Guinée en vue d’un traitement plus intégral aux problèmes de gestion de la ressource en eau.
Rinna Van Dorp en collaboration avec une équipe interdisciplinaire ( Ong Wetlands et PCA-Gire), a sillonné ce qu’elle appelle ‘le Mali profond’, elle a été en contact direct avec les populations dont elles saluent l’hospitalité légendaire propre au Mali. Son équipe et elle ont procédé à différents prélèvements dans les eaux pour savoir le bon état des eaux, 78 points ont été prélevés par l’équipe depuis 2017 dans les régions de Sikasso, Koulikoro, Ségou et le district de Bamako.
Selon l’experte néerlandaise « La qualité de l’eau au Mali n’est pas si mauvaise ». En effet, les prélèvements et le suivi des eaux effectués, montrent que le Mali possède une bonne qualité en ressources en eau sauf dans les endroits occupés par les drags, les abattoirs ou les teinturiers.
Fort heureusement avec la réorientation du PCA-GIRE basée sur la théorie du changement, les exigences de la surveillance et la sensibilisation des usagers vont contribuer à l’amélioration des eaux. Du moins c’est ce que Rinna Van Dorp espère en quittant le Mali avec un très bon souvenir de sa collaboration avec l’équipe PCA-GIRE.
Khadydiatou SANOGO
Rinna Van Dorp à Sikasso pour un prélèvement