Convié à la revue politique du cadre stratégique pour la croissance et la réduction de pauvreté (CSCRP 2012-2017) le mardi dernier, le ministre de l’éducation nationale n’a pas pu se taire sur une situation qui semble l’agacer ces derniers. Il s’agit de la situation confuse qui règne dans la gestion des ressources humaines du secteur de l’éducation et qui réduise ses pouvoirs dans la gestion des problèmes scolaires.
Kénékouo Barthélémy Togo était invité à prendre parole devant ces collègues ministres et les partenaires techniques et financiers tous venus partagés le rapport général des travaux de la revue qui a dressé les statistiques des différents secteurs d’activité de notre pays avec un tableau plus ou moins sombre pour l’éducation. Toute chose qui n’a laissé indifférent le ministre en charge de l’éducation. Pour lui c’est la qualité de l’enseignement qu’il faut miser. « Mais la gestion actuelle de l’école pose problème », a-t-il laissé entendre.
Avant d’ajouter qu’il ne peut plus muter les enseignants ce qui fait que sa décision est de plus en plus négligée au profit de celle des maires et des conseils de cercle qui se trouvent être l’employeur principal des enseignants. Mais dès qu’il y a faute ou problème pédagogique au sein des écoles, le ministre est le premier interpellé. C’est ce dysfonctionnement que décrie Barthélémy Togo demandant aux collectivités de s’impliquer dans la recherche de solution des problèmes pédagogiques des écoles relevant de leurs compétences. Pourront-t-ils ? C’est toute la question
Rappelons que le processus de renforcement de la décentralisation a obligé l’Etat a octroyé certaines compétences aux collectivités notamment l’école, et les services sociaux de bases. Mais la gestion de certaines communes pose problème car certaines ne disposent pas de ressources humaines compétentes en la matière.
Zoumana Coulibaly
Source: L’Indicateur du Renouveau