De nombreuses activités informelles ont ainsi vu le jour. Parmi celles-ci, figure la garde des véhicules (à 2 roues et plus), une activité que l’on retrouve dans presque toutes les grandes villes du pays. Si elle permet aux acteurs du secteur de gagner leur vie, cette activité comporte tout de même des risques et des aspects à repenser.
Au Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest aux ressources limitées, des milliers de jeunes diplômés sont chaque année livrés au marché de l’emploi, sans garantie aucune de travail. Et à ce phénomène, s’ajoute un exode rural de plus en plus poussée. Des jeunes ne disposant d’aucune qualification professionnelle, préfèrent tenter leur chance dans les grandes villes, désenchantés par la terre. C’est ainsi que l’on assiste à une recrudescence du phénomène dit de ‘’garde-vélo’’, à Cotonou par exemple. Positionnés devant les grandes entreprises ou services publics de la ville, ces gens se disent prêts à assurer la sécurité des véhicules (deux ou quatre roues), contre des sommes allant de 50 à 200F Cfa, voire plus, en fonction de l’emplacement.
Rencontré sur son lieu de travail ce mercredi 28 mars 2018 devant la Direction de l’Emigration et Immigration à Cotonou, Didier Kindji la cinquantaine environ, déclare exercer cette activité depuis plus de vingt cinq ans. « Cette activité n’est pas mal. Elle m’a permis entre autres de devenir propriétaire d’une parcelle où j’ai construit ma maison, d’élever dignement mes enfants, etc. », a-t-il indiqué. Toutefois, les risques du métier existent et sont énormes. Abordant ces risques, il évoque les cas de vol de motos dont il a été victime plusieurs fois. Ce qui l’a conduit en prison pour quelques mois. Répondant à la question de savoir comment il s’en sort, il affirme : « Ma famille m’aide souvent à restituer le prix de la moto volée, ou je prends l’engagement de rembourser par acomptes avant ma sortie de la prison ».
A l’hôpital Hubert Koutoukou Maga (Hkm) toujours à Cotonou ce 28 mars, c’est une toute autre organisation qu’on retrouve. Il existe ici des équipes de jour et de nuit fonctionnant sous la bannière d’une coopérative, créée de commun accord avec la direction de l’hôpital. Approché, Pierre Djiti le responsable d’une équipe de jour déclare : « Dans une même journée, nous enregistrons sur le parc environ six cents motos, et cela fait plus de quinze ans que je suis là ». Prenant pour témoin son collègue Victor Hounkpè, il précise que la profession recèle bien plus de risques que de biens. « Les bandits réfléchissent chaque jour à comment tromper notre vigilance, mais nous restons éveillés. Cependant, quand nous sommes victimes de vols, nous répondons devant les tribunaux avec ou sans l’assistance de notre partenaire qu’est l’administration de l’hôpital », indique-t-il. « Au cas d’assistance, on te fait des défalcations sur salaire, jusqu’à même dépasser le prix de la moto » s’est-t-il désolé. Il explique que chez eux, en raison de l’affluence des usagers et du fait que l’hôpital est ouvert 24h/24, ils se sont organisés en coopérative et ont un traitement mensuel. « Nous avons été déjà victimes de plus de cinq cas de vols de motos. Quand cela arrive, nous supportons les conséquences de façon collégiale, étant donné que nous travaillons en équipe ».
Nécessité d’une réorganisation du secteur
Cette activité de garde vélos nécessite d’être encadrée par les autorités béninoises, en raison du désordre qu’on y retrouve. Il est en effet incompréhensible que dans une même zone, les tarifs varient entre 100 et 200F Cfa en raison de l’importance du lieu. Pis, les grandes institutions, sociétés ou hôtels signent généralement des contrats avec des sociétés de gardiennage, dont les agents déployés sur les lieux ont pour mission d’assurer la sécurité des usagers et de leurs moyens de transport, sans contrepartie aucune. Mais, profitant de l’ignorance de certains usagers, ces agents les grugent parfois, leur réclamant des frais de gardiennage. Une escroquerie en somme. Les autorités devraient donc réglementer ce secteur d’activités, pour moins d’incohérences
De nombreuses activités informelles ont ainsi vu le jour. Parmi celles-ci, figure la garde des véhicules (à 2 roues et plus), une activité que l’on retrouve dans presque toutes les grandes villes du pays. Si elle permet aux acteurs du secteur de gagner leur vie, cette activité comporte tout de même des risques et des aspects à repenser.
Au Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest aux ressources limitées, des milliers de jeunes diplômés sont chaque année livrés au marché de l’emploi, sans garantie aucune de travail. Et à ce phénomène, s’ajoute un exode rural de plus en plus poussée. Des jeunes ne disposant d’aucune qualification professionnelle, préfèrent tenter leur chance dans les grandes villes, désenchantés par la terre. C’est ainsi que l’on assiste à une recrudescence du phénomène dit de ‘’garde-vélo’’, à Cotonou par exemple. Positionnés devant les grandes entreprises ou services publics de la ville, ces gens se disent prêts à assurer la sécurité des véhicules (deux ou quatre roues), contre des sommes allant de 50 à 200F Cfa, voire plus, en fonction de l’emplacement.
Rencontré sur son lieu de travail ce mercredi 28 mars 2018 devant la Direction de l’Emigration et Immigration à Cotonou, Didier Kindji la cinquantaine environ, déclare exercer cette activité depuis plus de vingt cinq ans. « Cette activité n’est pas mal. Elle m’a permis entre autres de devenir propriétaire d’une parcelle où j’ai construit ma maison, d’élever dignement mes enfants, etc. », a-t-il indiqué. Toutefois, les risques du métier existent et sont énormes. Abordant ces risques, il évoque les cas de vol de motos dont il a été victime plusieurs fois. Ce qui l’a conduit en prison pour quelques mois. Répondant à la question de savoir comment il s’en sort, il affirme : « Ma famille m’aide souvent à restituer le prix de la moto volée, ou je prends l’engagement de rembourser par acomptes avant ma sortie de la prison ».
A l’hôpital Hubert Koutoukou Maga (Hkm) toujours à Cotonou ce 28 mars, c’est une toute autre organisation qu’on retrouve. Il existe ici des équipes de jour et de nuit fonctionnant sous la bannière d’une coopérative, créée de commun accord avec la direction de l’hôpital. Approché, Pierre Djiti le responsable d’une équipe de jour déclare : « Dans une même journée, nous enregistrons sur le parc environ six cents motos, et cela fait plus de quinze ans que je suis là ». Prenant pour témoin son collègue Victor Hounkpè, il précise que la profession recèle bien plus de risques que de biens. « Les bandits réfléchissent chaque jour à comment tromper notre vigilance, mais nous restons éveillés. Cependant, quand nous sommes victimes de vols, nous répondons devant les tribunaux avec ou sans l’assistance de notre partenaire qu’est l’administration de l’hôpital », indique-t-il. « Au cas d’assistance, on te fait des défalcations sur salaire, jusqu’à même dépasser le prix de la moto » s’est-t-il désolé. Il explique que chez eux, en raison de l’affluence des usagers et du fait que l’hôpital est ouvert 24h/24, ils se sont organisés en coopérative et ont un traitement mensuel. « Nous avons été déjà victimes de plus de cinq cas de vols de motos. Quand cela arrive, nous supportons les conséquences de façon collégiale, étant donné que nous travaillons en équipe ».
Nécessité d’une réorganisation du secteur
Cette activité de garde vélos nécessite d’être encadrée par les autorités béninoises, en raison du désordre qu’on y retrouve. Il est en effet incompréhensible que dans une même zone, les tarifs varient entre 100 et 200F Cfa en raison de l’importance du lieu. Pis, les grandes institutions, sociétés ou hôtels signent généralement des contrats avec des sociétés de gardiennage, dont les agents déployés sur les lieux ont pour mission d’assurer la sécurité des usagers et de leurs moyens de transport, sans contrepartie aucune. Mais, profitant de l’ignorance de certains usagers, ces agents les grugent parfois, leur réclamant des frais de gardiennage. Une escroquerie en somme. Les autorités devraient donc réglementer ce secteur d’activités, pour moins d’incohérences
De nombreuses activités informelles ont ainsi vu le jour. Parmi celles-ci, figure la garde des véhicules (à 2 roues et plus), une activité que l’on retrouve dans presque toutes les grandes villes du pays. Si elle permet aux acteurs du secteur de gagner leur vie, cette activité comporte tout de même des risques et des aspects à repenser.
Au Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest aux ressources limitées, des milliers de jeunes diplômés sont chaque année livrés au marché de l’emploi, sans garantie aucune de travail. Et à ce phénomène, s’ajoute un exode rural de plus en plus poussée. Des jeunes ne disposant d’aucune qualification professionnelle, préfèrent tenter leur chance dans les grandes villes, désenchantés par la terre. C’est ainsi que l’on assiste à une recrudescence du phénomène dit de ‘’garde-vélo’’, à Cotonou par exemple. Positionnés devant les grandes entreprises ou services publics de la ville, ces gens se disent prêts à assurer la sécurité des véhicules (deux ou quatre roues), contre des sommes allant de 50 à 200F Cfa, voire plus, en fonction de l’emplacement.
Rencontré sur son lieu de travail ce mercredi 28 mars 2018 devant la Direction de l’Emigration et Immigration à Cotonou, Didier Kindji la cinquantaine environ, déclare exercer cette activité depuis plus de vingt cinq ans. « Cette activité n’est pas mal. Elle m’a permis entre autres de devenir propriétaire d’une parcelle où j’ai construit ma maison, d’élever dignement mes enfants, etc. », a-t-il indiqué. Toutefois, les risques du métier existent et sont énormes. Abordant ces risques, il évoque les cas de vol de motos dont il a été victime plusieurs fois. Ce qui l’a conduit en prison pour quelques mois. Répondant à la question de savoir comment il s’en sort, il affirme : « Ma famille m’aide souvent à restituer le prix de la moto volée, ou je prends l’engagement de rembourser par acomptes avant ma sortie de la prison ».
A l’hôpital Hubert Koutoukou Maga (Hkm) toujours à Cotonou ce 28 mars, c’est une toute autre organisation qu’on retrouve. Il existe ici des équipes de jour et de nuit fonctionnant sous la bannière d’une coopérative, créée de commun accord avec la direction de l’hôpital. Approché, Pierre Djiti le responsable d’une équipe de jour déclare : « Dans une même journée, nous enregistrons sur le parc environ six cents motos, et cela fait plus de quinze ans que je suis là ». Prenant pour témoin son collègue Victor Hounkpè, il précise que la profession recèle bien plus de risques que de biens. « Les bandits réfléchissent chaque jour à comment tromper notre vigilance, mais nous restons éveillés. Cependant, quand nous sommes victimes de vols, nous répondons devant les tribunaux avec ou sans l’assistance de notre partenaire qu’est l’administration de l’hôpital », indique-t-il. « Au cas d’assistance, on te fait des défalcations sur salaire, jusqu’à même dépasser le prix de la moto » s’est-t-il désolé. Il explique que chez eux, en raison de l’affluence des usagers et du fait que l’hôpital est ouvert 24h/24, ils se sont organisés en coopérative et ont un traitement mensuel. « Nous avons été déjà victimes de plus de cinq cas de vols de motos. Quand cela arrive, nous supportons les conséquences de façon collégiale, étant donné que nous travaillons en équipe ».
Nécessité d’une réorganisation du secteur
Cette activité de garde vélos nécessite d’être encadrée par les autorités béninoises, en raison du désordre qu’on y retrouve. Il est en effet incompréhensible que dans une même zone, les tarifs varient entre 100 et 200F Cfa en raison de l’importance du lieu. Pis, les grandes institutions, sociétés ou hôtels signent généralement des contrats avec des sociétés de gardiennage, dont les agents déployés sur les lieux ont pour mission d’assurer la sécurité des usagers et de leurs moyens de transport, sans contrepartie aucune. Mais, profitant de l’ignorance de certains usagers, ces agents les grugent parfois, leur réclamant des frais de gardiennage. Une escroquerie en somme. Les autorités devraient donc réglementer ce secteur d’activités, pour moins d’incohérences
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