Les démons de la violence refont surface dans la cité des Askias avec l’assassinat, le 20 mars dernier, du caporal Assafi AG Albakay, devant son domicile, au quartier Château. Après ce forfait, les assaillants ont disparu dans la nature sans être repérés.
Le caporal Albakay est présenté comme étant de la promotion 2010 de l’armée de terre. Il est réputé avoir pris part à de nombreux combats à Kidal, Tabankort ou Tinfadimata.
Cet assassinat démontre la recrudescence de la violence armée dans la ville de Gao où les enlèvements suivis d’homicides sont légion depuis plusieurs années.
Le 11 mars dernier, une dizaine de malfrats avaient été appréhendés par les FAMa. Ils avaient été décrits comme des coupeurs de route à l’origine de plusieurs braquages survenus sur l’axe Gao-Ansongo.
La présence des combattants des mouvements signataires dans la ville et la circulation des armes à feu semble avoir beaucoup détérioré la situation sécuritaire.
A.DIARRA
Source: l’Indépendant