Après le MNLA c’est au tour des leaders SONGHOY de GAO de brandir la menace de sécession avec le Mali.
Les populations de Gao qui, depuis l’occupation n’ont cessé de se battre pour renforcer l’Etat central dans le souci de préserver l’Unité nationale, est en passe de se séparer du Mali si Bamako ne satisfait pas leurs doléances, principalement le départ sans autre forme de M. Seydou Traoré à la tête de l’exécutif régional de Gao d’ici le 22 août 2017, a appris malinet.net.
Par conséquent si l’Etat malien refuse, les populations de la cité des Askia disent qu’elles n’hésiteront pas à mettre fin à toutes collaborations ou reconnaissance de l’Etat central, et se donneront le droit de créer un autre Etat.
Depuis la signataire de l’accord les populations de Gao ont soutenu sa mise en œuvre par des actions de cohésion sociale, vivre ensemble. Selon une déclaration d’intention de la société civile de la cité des Askia, l’absence d’écoute des populations de Gao montre la mauvaise volonté de l’Etat à préserver l’unité nationale pour laquelle nous avons perdu beaucoup de martyrs.
« Ce paramètre peu orthodoxe montre à suffisance que les populations peuvent se garder le droit de prendre des mesures pour éviter à ces populations le pire des cauchemars qui peut aboutir à la destruction du tissu social », indique la déclaration.
Par la même occasion, la société civile de Gao a informé la communauté internationale Minusma et la force Barkhane à prendre acte de cette information de déclaration qui donne au pouvoir central une semaine pour donner le congé à Seydou Traoré.
Affaire à suivre…
La rédaction