Contrairement à ce que l’on a tendance à faire admettre, l’attaque du poste de police de Sogoniko dans la nuit du Mercredi 12 aux environs de 20 heures, n’est le fait de petits bandits de la rue. Mais bien une opération jihadiste, peut-être mal préparée, mais un acte jihadiste quand même.
C’est en effet aux environs de 20 heures 30 mn que des individus à bord de deux véhicules arrivent au niveau du poste de police de Sogoniko. Ils ouvrent immédiatement le feu sur les policiers en faction. Ceux-ci n’ont pas le temps de réagir – d’ailleurs le peuvent-ils ? Les tirs font au moins deux blessés dont un à la poitrine.
Nullement inquiétés, ils poursuivent leur chemin vers les Halles de Bamako au niveau de la radio «Voix des Jeunes». Là aussi, ils ouvrent le feu en direction des installations abritant la station radio. On ne déplore pas de victime, fort heureusement !
Certainement par peur d’épuiser leurs munitions, ils arrêtent les tirs, se débarrassent de leurs accoutrements et disparaissent dans la nature.
Selon un témoin les ayant distinctement aperçus, ils étaient enturbannés et il s’agissait bien, selon ce témoin oculaire, de type nordiste ayant la peau claire…
Durant toute l’opération, les agresseurs ne sont jamais inquiétés. C’est bien plus tard que les éléments du commissariat de police du 7ème arrondissement et des gendarmes se pointent. Naturellement, ils ne trouvent rien.
Faut-il rappeler que, moins d’une semaine auparavant, une attaque similaire a été menée sur la brigade de Gendarmerie de Baguineda. Là aussi, les assaillants s’en sont donnés à cœur joie. Ils ont criblé la Gendarmerie et incendié le véhicule du Commandant de brigade avant de se retirer tranquillement. Ceux d’avant-hier à Bamako, eux aussi, ont disparu dans la nature et n’ont jamais été retrouvés.
Bravo à Monsieur le ministre de la sécurité intérieure !
source : La Rédaction