Depuis leur installation à la tête de l’État après le départ du régime d’Ibrahim Boubacar Keita, les autorités de Transition sont confrontées à de nombreuses crises sociales notamment des préavis de grève. Ces pressions syndicales auront sans nul doute des impacts négatifs sur le programme de ces autorités transitoires.
En effet, la grogne sociale bat son plein au Mali dans cette période transitoire. Elle est marquée par des grèves de plusieurs corporations syndicales notamment les enseignants, les transporteurs, les boulangers, les agents de santé… A celles-ci s’ajoute la plus grande centrale syndicale du Mali, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) qui vient de déposer un préavis de grève sur la table du gouvernement de Transition pour la énième fois pendant cette période transitoire. Cette menace de l’UNTM s’explique par le non-respect des procès-verbaux de conciliation de février 2021 entre le gouvernement et l’UNTM. En ce qui concerne les boulangers, il y a eu un accord avec le gouvernement avant que le mois de Ramadan ne débute au Mali. Cet accord a permis aux consommateurs d’avoir cette denrée beaucoup consommée à un prix raisonnable.
En fin mars dernier, le gouvernement avait organisé une convention sociale pour réunir toutes les coopérations professionnelles du Mali notamment le patronat, les centrales syndicales, les syndicats libres. Les syndicats de(…)
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RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LE «NOUVEL HORIZON» DU MERCREDI 28 AVRIL 2021
IBREHIMA KONE