Le colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne, a participé du 4 au 6 septembre au 9e Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) en Chine, aux côtés de plusieurs chefs d’État africains. À l’issue de cet important sommet, il a fait le point sur les retombées positives de sa visite, avec notamment ce don de la Chine au peuple malien, à hauteur de 22 milliards FCA.
« Nous avons répondu à l’invitation du Président Xi Jinping pour participer au 9ème Forum du Sommet Chine-Afrique qui est une grande rencontre de partenariat entre la Chine et ses partenaires africains », a déclaré le colonel Goïta.
Dans une déclaration relayée par la télévision malienne, le président Goïta a mis en lumière la longévité et la solidité des relations sino-maliennes, soutenant que les deux pays « entretiennent des relations de fraternité, des relations qui sont vieilles, plus de 60 ans ».
Il a souligné que ces liens ne «cessent de se renforcer davantage», couvrant des domaines essentiels tels que « La Défense et la sécurité, l’éducation, l’agriculture, le secteur énergétique ».
L’un des résultats majeurs de cette visite a été la décision d’élever le niveau de coopération. « Sur la demande du Président Xi Jinping, il a été décidé d’élever le niveau de notre partenariat à un partenariat stratégique », a annoncé le colonel Goïta. Une visite d’État est prévue pour définir les contours de ce nouveau partenariat stratégique.
Le voyage a également abouti à des résultats concrets sur le plan économique. « Le Président Xi Jinping a décidé d’offrir à peu près un montant de 22 milliards, sans contre- partie au peuple malien », a révélé le président malien.
Une partie de cette somme sera allouée aux sinistrés des inondations, a annoncé le chef de l’Etat malien.De même, un ancien projet a été relancé. Selon le Colonel Goïta, celui-ci est « destiné à la construction de la nouvelle Assemblée nationale et aussi le centre des plaques diabétiques», le tout évalué « à peu près à 25 milliards.»
Le colonel Goïta a insisté sur l’importance des principes partagés, notant que « le plus important avec la Chine, c’est que nous partageons un certain nombre de principes […] notamment le respect de la souveraineté de nos États, la prise en compte des intérêts de nos peuples et surtout la non-ingérence dans les affaires intérieures.»
A. Diallo