Les examens de fin d’apprentissage de type dual dans le secteur de l’artisanat, session 2015, ont débuté ce week-end. Le ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mahamane Baby, a assisté au démarrage des épreuves au Centre professionnel en mécanique auto (CPMA). Cette année, ils sont 1243 apprentis finalistes de la formation par apprentissage dual (FPA) répartis entre 54 centres d’examen à Kayes, Kita, Koulikoro, Diola, Fana, Sikasso, Bougouni, Koutiala, Yanfolila, Kéléya, Ségou, Niono, Macina, San, Mopti, Bandiagara, Bankass, Koro, Djenné, Gao et Bamako.
Les candidats composeront dans dix filières de formation : coupe et couture ; coiffure esthétique ; mécanique auto ; électricité auto ; froid et climatisation ; menuiserie métallique et bois ; bijouterie ; mécanique des engins à deux roues et électronique.
L’examen est organisé par la direction nationale de la formation professionnelle (DNFP) grâce à un financement du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA). Il porte essentiellement sur une épreuve pratique de mise en situation de travail et un entretien technique basé sur des questions orales de type QCM (questions à choix multiples). Les évaluations se déroulent pendant une journée. Un jury de trois membres composés d’un formateur de la filière et de deux professionnels du métier concerné procède à l’évaluation des candidats par filière. Pour cette session, 216 membres de jury siègent pour l’ensemble des filières.
L’apprentissage dual est une formation systématique initiale à durée déterminée (3 ans) structurée en trois niveaux, explique le directeur d’études du CPMA, Cheick Fanta Mady Traoré. La formation se déroule en deux temps. La première phase est pratique. Elle est axée sur une approche de formation dans les entreprises artisanales qui représente 80% du temps d’apprentissage. La seconde phase est plutôt théorique, axée sur une pratique guidée. L’objectif est d’offrir une formation qualifiante et complète au profit des apprentis des corps du métier du secteur de l’artisanat.
Mahamane Baby s’est dit très content de ce qu’il a vu, notamment en matière d’organisation des évaluations. Les dispositions répondent, de son point de vue, aux normes internationales en la matière. Il estime cependant, qu’on saura, à travers les résultats, si la formation a tenu toutes ses promesses.
Le ministre Baby a, par ailleurs, souligné la nécessité de regrouper les centres pour faciliter leur accompagnement et équipement en hautes technologies par le gouvernement et les partenaires au développement. Les jeunes apprentis sont invités à venir suivre cette formation au risque de se voir dépasser.
M. A. T.
source : L’ Essor