Aucune médiation, aucune pression, aucune intercession, aucune intermédiation ni aucune autre autorité ne parviendra à trouver solution à la crise du football au Mali tant la justice et la vérité ne seront pas mis en place et à leur place.

Notre télévision nationale à travers des communiqués de presse se livre à un spectacle. Jusqu’à hier, aucun bureau d’un comité exécutif de la Fémafoot n’était légitimé par les instances internationales sportives ou encore par l’Etat.
Le bureau sortant s’est installé dans ‘illégalité, socle de tous les maux dont souffrent notre sport roi. Ce sont de personnes que des ministres, le président de l’Assemblée nationale, des cadres de la Primature ou de la Présidence de la République protègent, mais qui sont dans le faux. Que chacun sache raison garder. le football à ses réalités et loin de la politique.
Que ce beau monde complice des médias du gouvernement pour tromper toujours les Maliens, ne peuvent rien contre la vérité, la justice encore moins des décisions des instances internationales sportives.
Lire un communiqué dans le journal télévisé contre avis pour fragiliser le ministre des Sports, programmer dans des conditions illégales une Coupe du Mali ou un quelconque championnat est un acte de provocation qui mérite une attention particulière du chef de l’Etat.
Ibrahim Boubacar Kéita n’est pas aidé. La crise du foot persiste avec une éventualité d’arrêt de toutes les activités des Ligues et clubs d’un camp. « Nous sommes en contact avec la Fédération malienne sur ce sujet-là. Amples informations seront données en temps utiles », voici une réponse sur la suite à donner à l’AG, que le journal Les Echos attribue à un porte-parole de la Fifa qui était à l’AG du 8 octobre dernier au gouvernorat du district.
Boubacar Diakité dit Sarr

Source: lesechos