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Fonds de garantie hypothécaire du Mali : La gestion patrimoniale du Directeur Baba DAO mise à nu !

Faut-il le rappeler notre confrère du  Soft dans sa parution  n°63 du mercredi 5 avril 2017 avait signalé et dénoncé le comportement du désormais directeur Baba DAO admis depuis décembre 2018 à la retraite. Mais avec la complicité des membres du conseil d’administration, il  est resté comme l’inamovible  directeur de cette boite importante pour l’économie malienne. Ce monsieur est maintenu pour étancher la soif  servir, satisfaire les besoins financiers des membres du conseil d’administration à la fin de chaque mois.

Dès son arrivée, le DG DAO, pour faire main basse sur le fonds, a d’abord, adopté une stratégie de réduction des membres du Conseil d’administration. Il a refusé surtout de recruter d’autres agents malgré le déficit  du personnel. Cela a été confirmé par lui-même lors d’une enquête dans son bureau. Des faveurs exceptionnelles ont été accordées au contrôleur général du fonds. Par exemple, à la différence des autres employés, le contrôleur a vu son salaire grimper d’une manière exponentielle. Et très souvent, c’est le contrôleur interne qui effectue des voyages en lieu et place du DG. Cela signifie que ce dernier est juge et partie à la fois. Ce qui est contraire aux principes édictés par la commission bancaire. Et sans en arriver là, depuis quand un contrôleur interne a-t-il les prérogatives du DG ? Cela dénote d’une complicité tacite.

En outre, nos enquêtes ont révélé  que M. DAO ne procède qu’à des promotions de faveurs exceptionnelles le plus grave est  celle accordée à son contrôleur. Le comptable du fonds n’a aucun profil de financier, mais il est maintenu en l’état. D’ailleurs, il s’est avéré que c’est cette personne qui gère  le fonds en lieu et place du directeur DAO. Plus grave, cette personne perçoit toutes sortes de commissions liées aux marchés et contrats impliquant le FGHM.

Outre ces faits, plusieurs des véhicules du fonds  réformés  sont actuellement entre les mains des membres de la famille du DG Baba. Les marchés sont octroyés à ses parents contre toutes procédures légales.

Plus grave encore, ce fonds d’un capital de trois milliards avec plusieurs actionnaires, dont des banques de la place, ne respecte aucune orthodoxie financière de la Banque Centrale des États de l’Afrique Occidentale (BCEAO) en ce qui concerne le nombre de personnels exigé pour une telle activité alors qu’il y a une surcharge de travail. Il y a de la part du désormais directeur retraité un refus catégorique de recrutement de personnel nécessaire pour assurer un travail bien fait.

Actuellement, le personnel est au nombre de 6, dont 4 femmes et 2 hommes. Alors nous nous demandons que font les membres du Conseil d’administration. À notre avis, ils dorment ou se taisent sur des indemnités induites du fonds.

Également la gestion du directeur est clanique. Il voyage très souvent avec son DAF sans raison valable. Ceci explique-t-il cela ?

Le nommé Baba DAO n’a aucune politique d’évaluation et de notation des agents. C’est à la tête de l’employé ou suivant la rondeur des fesses des employées qu’il nomme. Celles qui refusent cette pratique sont écartées de toutes activités. Les passations de marchés sont soumises toutes dans ce fonds à des pratiques frauduleuses, contraires aux principes réglementaires.

Pour rappel créé en 2000 dans le cadre de la coopération entre le Mali et le Canada, le fonds de garantie hypothécaire du Mali est un établissement financier dont la mission fondamentale est de favoriser l’accessibilité des populations aux financements du logement à travers la mise à la disposition des banques prêteuses et autres établissements de crédit, un mécanisme de couverture contre les risques liés à la défaillance de leur clientèle.

Force est de constater qu’actuellement, le fonds a des problèmes de gestion liés au comportement d’un directeur déjà admis à la retraite depuis décembre 2018. Le Mali manque-t-il de cadres jusqu’à conserver en fonction un cadre malade et admis à la retraite ? Décidément, on aura tout vu sous la gouvernance d’IBK.

Seydou  DIARRA

Source: Le Carréfour

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