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Fondation Mohamed VI pour le développement durable : UNE CLINIQUE PERINATALE DE NIVEAU III BIENTOT A BAMAKO

Avec une capacité de 74 lits, cette unité sanitaire vise à améliorer la situation de la santé maternelle et infantile en permettant le recours des mères aux consultations prénatales, en dépistant efficacement les grossesses à risque et en faisant face aux complications chez les parturientes et leurs bébés

president ibk roi mohamed VI devant maquette construction clinique

 

C’est dans le quartier populaire de Sébénicoro que la future clinique périnatale de la Fondation Mohamed VI pour le développement durable sera bâtie en 18 mois. Le coup d’envoi des travaux a été donné par le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita et le Roi Mohamed VI du Maroc, après la prière du vendredi à la Grande mosquée de Bamako (voir article de S. Doumbia). C’était en présence du Premier ministre, Oumar Tatam Ly, de ministres marocains et maliens et d’une foule considérable.

C’est dans le cadre de la coopération et de l’amitié entre les deux peuples que la Fondation Mohamed VI pour le développement durable a décidé de construire dans notre pays une clinique périnatale. Selon les explications techniques fournies par le ministère de la Santé, l’édifice sera bâti sur un terrain de forme rectangulaire d’une superficie d’environ 5 hectares, avec une façade principale de 250 m et une profondeur de 200 m. Avec une capacité de 74 lits, cette unité sanitaire vise à améliorer la situation de la santé maternelle et infantile dans notre pays en permettant le recours des mères aux consultations prénatales, en dépistant efficacement les grossesses à risque et en faisant face aux complications chez les parturientes et leurs bébés. Le coût de réalisation de cette clinique est estimé à 3,52 milliards Fcfa. Ce montant ne prend pas en charge les équipements qui y seront installés.

Cet établissement de santé mère-enfant de niveau III de référence devrait cumuler des fonctions d’identification des grossesses à risque, des soins avancés en obstétrique et néonatale, de formation médicale et paramédicale et de recherche-développement en soins obstétricaux et néonataux d’urgence.

Sur les 74 lits dont disposera la future clinique, 44 sont destinés à l’hospitalisation simple, 18 aux soins intensifs obstétricaux, 12 aux soins intensifs néonataux et 6 à l’hôpital de séjour et un plateau technique et d’exploration adapté à ses missions. La durée moyenne de séjour est de 3 jours en lit simple, 3 jours en soins continus mère, 15 jours en soins continus nouveau-né, 5 jours en réanimation mère et en réanimation nouveau-né.

Le taux d’occupation cible n’est pas arrêté, mais il pourrait atteindre 95%.  Quant à la proportion de grossesses compliquées, elle est de 50% et celles graves de 20%. Le taux de césarienne pourrait atteindre 60% des grossesses prises en charge. La maternité pourra ainsi prendre en charge chaque année jusqu’à 5000 grossesses à risque et/ou compliquées dont 2300 référées et 2700 suivies localement avec leurs suivis prénataux. A cela s’ajoutent 500 nouveau-nés dont 325 pour affections graves ou des prématurés.

La capacité d’accueil des soins continus et de réalisation est volontairement limitée car une prise en charge correcte et précoce des grossesses à risque ou compliquées réduira de façon significative le recours aux soins néonataux aussi bien en nombre d’admissions qu’en durée de séjour.

Après avoir donné le coup d’envoi des travaux en agitant les drapeaux de leurs pays respectifs en direction de deux pelleteuses, le président IBK et le souverain marocain ont procédé à la remise symbolique de 125 000 doses de semences et de kits d’insémination au profit des éleveurs. C’est un don de la Fondation Mohamed VI pour le développement durable.

« Grace à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, la fondation qui porte son nom nous a saisis pour faire ce don et pour accompagner le développement durable du Mali. On n’est pas là pour faire du business. On est là pour aider les éleveurs maliens à se prendre en charge en terme de production et de productivité pour augmenter leurs productions aussi bien en viande qu’en lait. La maîtrise de la technologie à savoir l’insémination artificielle est un des paramètres magnifiques pour réussir cela. Il y a donc 125 000 doses de semences bovines et autres. Il y a aussi tout le consommable pour faire l’insémination artificielle. Il y a surtout ce transfert de savoir qu’on va accompagner sur cinq années par la formation, la sensibilisation. Notre objectif est, d’ici les 5 années de ce programme, que l’on puisse augmenter la production laitière et de viande de façon à satisfaire jusqu’à 40% de la consommation malienne. On sera les plus heureux et en ce moment là on fera des affaires », a détaillé M’hamed Karimine, le président de l’Association nationale des producteurs de viande rouge du Maroc.

M. KEITA

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