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Focus / Si IBK réhabilite Moussa Traoré et ATT : tous les ténors du Mouvement démocratique de 1991 doivent recevoir la médaille du mérite nationale

Les généraux Moussa Traoré et Amadou Toumani Touré qui n’ont pas hésité, à lancer des diatribes en l’endroit de leur peuple, pendant les moments de graves crises doivent présenter des excuses publiques aux Maliens. Ces deux généraux sont les auteurs de cette crise, qu’ils ont entretenue par des signatures d’accord qui n’ont rien réglé.

president dictateur autocrate moussa traore investiture ibk ibrahim boubacar keita cicb bamakoPrésidence de la CCIM : méconnaissance ou laxisme de la loi ?

«Les vieilles habitudes ont la vie dure», dit-on. Sommes dans un pays de droit ? Non et non, le Mali n’est pas un pays qui respecte la loi. Et rarement le cadre ou le Malien imbu de sa personnalité se plie difficilement aux décisions de justice ou respectent la loi. Les exemples foisonnent ! Le collège transitoire de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) a été le plus long. Toutes les transitions avaient  pris fin sauf celle de la Chambre.

Et pour cause, le président de cette transition qui n’a jamais pensé atteindre un tel poste ne voulait plus mettre fin à cette transition. Au-delà de sa «bonne gestion» force doit rester à la loi : le président transitoire ne peut être candidat aux élections consulaires de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM). Chez nous, les personnalités au lieu de respecter les textes, elles font fi pour se donner satisfaction. Attendons le verdict de la Cour Suprême.

Saviez-vous que le bloc administratif du ministère de l’Education nationale aurait été cédé à des barons de la ruche ?

Selon les murmures de la capitale, le bâtiment administratif qui abrite le ministère de l’Education nationale situé en face du PMU-Mali aurait été cédé à trois barons de la ruche proche du clan CMDT. Selon les mêmes murmures, peur d’être dénoncé par les mauvaises langues, les voleurs de notre patrimoine auraient empêché le ministère de l’Education nationale de déménager à la citée ministérielle.

Interloqué par les murmures de plus persistants nous avons interrogé des personnes ressources du département : ils affirment sans ambages que la situation est «ambiguë au regard de ce qui passe à l’Education». A combien s’élèveraient les frais de location mensuelle ? Ces murmures doivent être pris au sérieux parce que la politique de l’Adema est basée sur l’accaparement des terres et la vente des maisons administratives, situées au centre-ville. Toutes ces maisons qui abritaient les services de l’administration publique ont été cédées à vils prix aux barons du régime ADEMA, URD, RPM.

Maliens de l’extérieur mécontents de ceux de l’intérieur

L’atmosphère devient de plus en plus délétère entre Maliens de l’extérieur et ceux de l’intérieur. Et pour cause : de retour au bercail, la déception est grande. L’argent  envoyé pendant leur séjour à l’extérieur est le cas le plus courant détourné par un parent de la famille. Une couleuvre dure à avaler pour certains. C’est une rupture qui s’annonce à cet effet entre le Malien de l’extérieur et celui de l’intérieur. Les plus fragiles peuvent devenir fous ou succomber par suite d’une courte maladie.

Quant aux révoltés, ils renoncent de venir au Mali parce que la corruption a sapé les fondements de notre société. Du coup une bande d’escrocs aurait pris le relais.

Logements sociaux à N’Tabacoro : après la joie, les inquiétudes

Les logements sociaux de N’Tabacoro ont été répartis sur deux projets : l’un du président déchu ATT s’élevant à 1552 maisons, l’autre d’IBK à 500. Au total, N’Tabacoro a désormais 2052 logements sociaux. Ces maisons ont été officiellement attribuées sur un fond de désarroi et pour cause : D’abord les cautions à payer sont  élevées qu’elles enlèvent aux logements le caractère social.

Lisez : F3 A et B= 234.000 FCFA et 44.000 FCFA par mensualité ; F4 : 2.050.000 FCFA soit 94.000 FCFA/mois et enfin F5 : 2.400.000 FCFA soit 125.000 FCFA par mensualité. Le remboursement intégral desdites maisons s’étend sur une échéance de vingt cinq (25) ans.

Tous les programmes de logements sociaux sous ATT conféraient au type F4 avec une mensualité de 47.000 FCFA. Aujourd’hui ces mêmes maisons ont grimpé de prix, elles sont cédées par mensualité à 94.000 FCFA.C’est dire que le programme de construction des logements dits sociaux a perdu tout son sens. La remise des clés aux bénéficiaires a été faite par le Premier ministre Modibo Kéita le 30 juillet 2015. Qu’est qui a pu empêcher le Président de la République d’effectuer lui-même ladite remise des clés ?

La seule certitude, c’est que les bénéficiaires ont passé la nuit du 30 au 31 juillet dans la joie et l’allégresse. Joie de courte durée. Les bénéficiaires des maisons de N’Tabacoro manquent d’infrastructures nécessaires pour la vie. Pas d’écoles. Quel sera le prix à payer pour la formation de ces scolaires ? Il n’y a pas de centre de santé, ni de poste de police pour assurer la sécurité des citoyens. Partout où l’Etat construit des maisons à loyer modéré, la viabilisation doit être la première condition. En attendant nos bénéficiaires doivent prendre leur mal en patience.

A Kassela : Les gendarmes rackettent

Le poste de gendarmerie mis en place par le gouvernement pour lutter contre les terroristes, au lieu de contrôler les voitures, les gendarmes prennent des bakchichs avec les conducteurs. La sécurité des Maliens n’est pas dans de bonnes mains. Où est donc passé le ministre de la Défense et des Anciens Combattants ?

L’Afrique manque de médecins : un autre mensonge : Les médias prétendent que si l’Afrique ne parvient pas à combattre la maladie à virus Ebola, c’est parce qu’elle manque de médecins. Faux !

L’Afrique a des médecins, mais ils ont émigré en Europe ou aux Amériques. Ceux qui furent formés en Afrique sont partis vers des cieux meilleurs et ceux qui le furent en Europe y sont restés…S’il n’y a pas de médecins au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée Conakry et au Mali, c’est parce que des médecins africains déserteurs ont abandonné leur continent pour aller s’employer dans les pays du Nord.

Selon «Jeune Afrique» du 30 mars 2008, aujourd’hui  l’Afrique est donc ponctionnée de ses médecins et de ses infirmières qui émigrent par centaines

Résultat : Quand ce ne sont pas les Organisations non gouvernementales (ONG) qui apportent leur assistance, le continent doit faire appel à des praticiens étrangers, payés à prix d’or. Si l’on en croit l’Organisation internationale des migrations (OIM), il consacre chaque année 4 milliards de dollars à l’emploi de quelque 100.000 expatriés non africains.

Sur le plan économique, le bilan est désastreux, surtout si l’on songe que les médecins émigrés ont été, de l’enfance jusqu’aux études, pris en charge par leur pays.

Source: L’Inter de Bamako

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