Les Etats membres de la Confédération AES, à savoir le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont officiellement quittés la CEDEAO le 29 janvier 2025. Depuis la consommation de ce divorce, les rencontres pour des modalités communes de ce retrait se sont tenues successivement. A cet effet, en prélude aux négociations portant sur les questions d’intérêt commun suite à cette séparation, les deux parties se sont rencontrées à la faveur d’une séance de consultations le 22 mai dernier, sanctionnée par la publication d’un communiqué de presse conjoint.
A la lumière de ce communiqué conjoint, il ressort qu’au cours des échanges, les deux Parties ont adoptés le Relevé des conclusions des consultations en vue du lancement des négociations entre la Confédération AES et la CEDEAO. Qu’elles ont abordé les questions importantes relatives aux aspects politiques, diplomatiques, administratifs et institutionnels, juridiques, sécuritaires et de développement économique et social.
La CEDEAO et la Confédération AES ont, énonce ce communiqué, rappelé la volonté des Chefs d’Etat de la sous-région de privilégier l’intérêt supérieur des populations ouest-africaines en sauvegardant les acquis de l’intégration sous régionale, notamment la libre circulation des personnes et des biens, jusqu’à la conclusion de nouveaux accords.
Autre point souligné dans cet avis est la préoccupation commune des deux parties sur la situation sécuritaire. De ce fait, qu’elles ont convenue de l’urgence de travailler à créer les conditions nécessaires à une coopération efficace dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. En termes de conclusion, le Président de la Commission CEDEAO et les Ministres des Affaires Etrangères de la Confédération AES ont apprécié l’esprit de fraternité et de responsabilité qui ont animé ces premiers échanges directs et sont convenues de les poursuivre, guidées en permanence par les intérêts des populations ouest-africain.
Comme on le dit, le divorce n’est jamais une fin en soi.
Mariam Sissoko
Source : Le Sursaut