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Flash / Tombouctou et Gao : Situation explosive au nord

Décidément, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader (à nouveau) au nord, précisément dans les régions de Tombouctou et Gao. Embuscades contre les forces armées et de sécurité, attaques et autres explosions de mines se succèdent à un rythme inquiétant. Ainsi quatre militaires ont été tués, la semaine dernière, au cours de deux attaques commises simultanément à Tombouctou et à Gao. Les auteurs de ces attaques sont introuvables.

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Au même moment, les populations de ces deux localités vivent un véritable calvaire avec la recrudescence des braquages sur les axes routiers. Aussi, à Togo (localité située entre Bourem et Inaly) des hommes armés ont pris pour cible des civils. Ceux-ci ont été dépouillés de leurs objets de valeur (argent, bijou) et même des animaux. Toujours dans la même période (la semaine dernière), le village de M’Bouna (Goundam) aurait été pillé par des hommes armés. Cet acte crapuleux a été commis en plein jour.

Après ces différentes attaques, la tension est à son comble dans les régions de Tombouctou et de Gao. Ici et là, l’on dénonce à la fois ces actes et surtout l’absence de l’Etat. A Bamako, les autorités  ne pipent pas un mot sur cette situation explosive qui sévit dans cette partie du pays.

TOMBOUCTOU : Des Syriens sauvés par l’armée

Depuis des mois, des centaines de Syriens ont atterri dans le nord du Mali, via la Mauritanie. Ces Syriens tenteraient  d’entrer en Algérie. En vain. Les Algériens ne veulent guère accueillir ces gens (hommes, femmes et enfants) sur leur sol. Ainsi, la semaine  dernière, une patrouille de l’armée malienne aurait intercepté dans la localité de Tiriken (Tombouctou) des véhicules (pick-up) remplis de Syriens.

Selon une source  locale, le convoi était composé de 70 personnes dont des enfants. Ceux-ci étaient dans un état de détresse indescriptible. N’eut été l’intervention des militaires maliens, ces Syriens couraient un gros risque…

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : Des enquêteurs sur le dos d’un ancien ministre ?

Débarqué récemment du gouvernement pour ‟soupçons de détournement”, un ancien ministre pourrait se retrouver dans le collimateur de la justice. A cet effet, des services spécialisés (directement rattachés à la présidence) auraient constitué des preuves suffisamment accablantes contre l’intéressé. Mais, la question est de savoir si le chef de l’Etat acceptera de livrer son ancien ministre.

RPM : La guerre des tranchées

Apres l’éjection de Bocary Tréta du gouvernement, le RPM (Rassemblement pour le Mali) laisse apparaître de profondes fissures. Deux clans se positionnent pour le contrôle du parti. Il y a d’un côté, les partisans de l’ancien ministre qui ne décolèrent pas après son éviction ; et de l’autre, les partisans du chef de l’Etat qui applaudissent l’éviction de Tréta. Le fossé s’élargi entre les deux clans. S’achemine-t-on vers un combat de chefs entre les barons du parti ? Certains observateurs l’envisagent. Cela pourrait conduire à l’éjection de Tréta de son poste de secrétaire général du parti, à la faveur des prochaines assises de la formation politique. C’est dire qu’au sein du RPM, les grands manœuvres ont débuté.

SEGOU : Les ouvriers de la Comatex S.A en grève de 48 heures 

Les ouvriers de la Comatex S.A (Ségou) ont observé, du 28 au 29 janvier dernier, une grève de 48 heures. Cet arrêt de travail fait suite au retard de payement des salaires de 2 mois et les allocations familiales. Selon le porte-parole des travailleurs, le mouvement pourrait être reconduit jusqu’à la satisfaction des revendications des travailleurs.

C’est dire que la grogne sociale gagne les régions, après plusieurs grèves à Bamako…

DIRECTION NATIONALE DU TRAVAIL : Le Syndicat menace d’observer une grève de 72 heures

Le Comité syndical des services du travail (Csst) est dans la logique d’observer une grève de 72 heures, à partir du 8 février 2016. Dans son préavis de grève (daté du 19 janvier) déposé sur la table du gouvernement, le comité syndical exige l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs. Parmi les revendications : l’application immédiate de tous les points d’accord du Protocole de 2011 signé entre le Gouvernement et le Comité Syndical des Services du Travail; le rappel des primes et indemnités ayant fait l’objet d’accord dans ledit protocole à compter d’octobre 2011; la dotation des Services du Travail en moyens matériels, financiers importants et en personnel qualifié ; l’adoption et la mise en œuvre d’un nouveau plan d’actions pour le renforcement des Services du Travail à l’instar du plan d’actions triennal 2005-2007 qui n’a pas été totalement appliqué; la création de l’Inspection Générale du Travail et l’adoption d’un plan de carrière….

« Si ces points ne sont pas satisfaits, le Comité Syndical déclenchera une grève de 72 heures allant du lundi 08 au mercredi 10 février 2016 inclus sur l’ensemble du territoire national. Le syndicat se réserve le droit d’entreprendre des actions plus vigoureuses en cas de non satisfaction après cette grève », a déclaré le secrétaire général du syndicat.

UNION AFRICAINE (1) : Déby désigné président de l’UA

Le chef d’Etat tchadien a été désigné pour un an à la présidence tournante de l’institution panafricaine. Il succède au Zimbabwéen Robert Mugabe.

Le président du Tchad, Idriss Déby Itno, a été officiellement désigné pour occuper la présidence tournante de l’Union africaine (UA) lors de la cérémonie d’ouverture du 26e Sommet, samedi 30 janvier.

Il avait été choisi par les présidents de la région Afrique centrale, à qui revenaient cette année le poste, en marge du sommet Chine – Afrique de Johannesburg, en décembre.

Idriss Déby Itno doit en principe occuper ce poste pour un an. Mais il doit remettre son mandat national en jeu lors d’une élection présidentielle, en avril prochain. « Si d’aventure, il venait à perdre cette élection, cela ne posera pas de problème, précise une source au sein de la commission de l’Union africaine. C’est son successeur éventuel qui occuperait le poste ».

Déby appelle les dirigeants du continent à mettre fin aux crises « par la diplomatie ou par la force, selon leur nature »

UNION AFRICAINE (2) : Hommage à Mugabe

Dans son discours d’acceptation, il a rendu hommage à son prédécesseur, le Zimbabwéen Robert Mugabe, « infatigable militant de l’indépendance et de la dignité de l’Afrique ».

Il a également appelé les dirigeants du continent à revoir leur fonctionnement collectif, notamment pour assurer eux-mêmes la sécurité du continent. « Notre organisation fonctionne toujours comme il y a 20 ou 30 ans. Nous nous réunissons souvent. Nous parlons toujours trop. Nous écrivons beaucoup. Mais nous n’agissons pas assez, et parfois pas du tout, a-t-il déploré. Nous n’anticipons pas assez. Nous attendons tout de l’extérieur. Cela doit impérativement changer si nous voulons faire changer le cours de l’histoire de l’Afrique. »

Pointant « les crises parfois insupportables au Soudan du Sud, Libye, Somalie, Burundi, Sahel, bassin du lac Tchad », il a appelé les dirigeants du continent à y mettre fin « par la diplomatie ou par la force, selon leur nature ».

Le président tchadien a notamment plaidé pour le projet de mise en place d’une force africaine qui permettrait d’intervenir dans la prévention des crises.

Source: L’Aube

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