Le Parena (Parti pour la renaissance nationale) a décidé de mener des investigations sur deux grosses affaires rapportées récemment par la presse. Il s’agit d’informations concernant l’achat d’un avion (type Falcon) par le fils du président, Karim Keïta et la vente de parcelles, situés dans la zone aéroportuaire de la capitale.
Le parti, qui est à l’opposition, promet d’édifier les Maliens sur la véracité de ces informations qui font actuellement couler beaucoup de salives dans les milieux politiques et d’affaires de Bamako. « Nous allons mener des investigations et nous allons informer les Maliens sur tous ces scandales », a dit Djiguiba Keïta ‟PPR″, secrétaire général du Parena. Le Parena fait preuve d’une grande capacité d’investigation autour de la gestion des affaires du pays. Ainsi, le parti avait révélé les scandales des engrais frelatés et des tracteurs.
L’OPPOSITION EN ORDRE DE BATAILLE
Lors de la rentrée politique du Parena, les responsables du parti ont indiqué que dans les jours à venir, d’autres grandes mobilisations sont prévues. Cependant, aucune précision n’a été donnée sur la nature de ces « mobilisations pour sauver le Mali ». Un responsable politique de l’opposition nous a indiqué qu’il faut que « l’opposition aille en rangs serrés pour se faire entendre… ». Dont acte.
TIEBLE DRAME : IBK « Téssé »
‟IBK téssé” autrement dit ‟IBK ne peut pas″ : Ce sont là les propos du président du Parena pour commenter la gestion actuelle du Mali. M. Dramé dira : «le président de la République aime le Mali. Le président de la République est un patriote. Les membres du gouvernement aiment le Mali. Mais la réalité est que IBK téssé ». No comment !
RENTREE POLITIQUE DU PARENA : Sans la majorité présidentielle
La rentrée politique du Parena, tenue le samedi dernier au palais de la culture, a mobilisé plusieurs responsables politiques du pays, des chefs religieux et des notabilités. Cependant, l’assistance a remarqué l’absence des partis politiques, membres de la majorité présidentielle. Ont-ils été invités ou non ? C’est là la question.
MENAKA : Deux soldats tués, lors d’une attaque
Le vendredi dernier, deux militaires de l’armée ont été tués lors d’une attaque perpétrée par des assaillants armés. Selon le témoignage d’un habitant de la localité, les auteurs de cette attaque sont arrivés vers 5 h 30 à bord de deux véhicules. Ils se sont immédiatement dirigés vers un check-point, situé près d’une école. Après avoir abattu les soldats, les assaillants ont emporté deux véhicules, dont un est tombé en panne à 30 kilomètre de la ville. Ce véhicule a finalement été abandonné par eux. Mais à Ménaka, l’on se demande pourquoi le renfort envoyé du camp militaire (situé à 2 kilomètre de la ville) est arrivé sur le lieu de l’attaque 50 minutes après. Enfin, le samedi, nous avons appris que le check-point a été déplacé hors de la ville et le dispositif de surveillance a été renforcé.
KIDAL (1) : Les enfants sont dans la rue
Depuis l’occupation djihadiste de 2012, les enfants de la région de Kidal n’ont plus droit à l’éducation. En effet, les écoles de la localité demeurent fermées, malgré la présence sur place des forces internationales. L’Etat malien ferme les yeux sur ce drame que constitue la non scolarisation de milliers d’enfants de Kidal. Aussi, il semble qu’une démarche serait en cours pour recruter sur place des enseignants (de la localité). Ceux-ci vont éventuellement rouvrir les écoles. Mais, le danger qui profile est perçu par certains ressortissants de la région. Pour eux, l’Etat court un gros risque en confiant l’avenir de ces enfants à ces ‟enseignants” qui sont endoctrinés et qui, sans doute, transmettront autre chose aux élèves de Kidal que le savoir…
KIDAL (2) : La CMA et sa radio-Azawad
Tous ceux qui croient en la volonté de la CMA (Coordination des mouvements de l’azawad) pour le retour de la paix au nord doivent réfléchir longuement sur certains actes que cette coordination pose quotidiennement, alors que le gouvernement malien, lui, continue de s’accrocher à l’accord d’Alger. En effet, à Kidal, la station régionale de l’Ortm (annexée par les rebelles) continue d’émettre sous l’appellation : « la voix de l’Azawad ». Au même moment, les responsables de la CMA tentent de faire avaler des couleuvres en clamant leur attachement à l’Accord d’Alger.
KIDAL (3) : Les aides aux populations détournées?
Dans toute la région de Kidal, la CMA a installé des comités de gestion, dont les membres sont choisis par la coordination. Idem pour la ville de Kidal. Partout, ce sont les comités qui jouent les rôles et/ou missions dévolues à l’Etat : gestion des aides aux populations, distribution de denrées de première nécessité et même l’approvisionnement de la ville en électricité et eau. Mais, aujourd’hui, la gestion de ces comités est d’une opacité inqualifiable. Beaucoup de dons sont ainsi détournés par les responsables de ces comités, même ceux de la CMA. En clair, à Kidal, de nombreux responsables et d’autres notabilités sont en train de vivre sur le dos des pauvres populations. A l’Etat malien et aux organisations humanitaires de veiller dorénavant sur la gestion ces dons.
Source: L’Aube
