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Filiere mangue du Mali : Un creuset qui se maintient

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L’Interprofession de la Filière Mangue (IFM)  en collaboration avec ses structures d’appui, le Projet Compétivité et Diversification Agricole (PCDA) et le Projet Cadre Intégré du Commerce, a organisé un atelier de validation des statistiques de commercialisation et du bilan de la Campagne Mangue 2013. Les travaux ont eu lieu le jeudi 31 octobre au CICB sous l’égide du Ministère du Commerce en présence des représentants du Ministre du Développement Rural, du ministère chargé des Investissements et de l’Initiative privée, du président de l’APCAM, des partenaires technique et financiers, entre autres.

 

 

 

Le Mali exporte des mangues séchées

 

L’objectif de l’atelier était de faire la compilation et la synthèse des résultats des ateliers de bilan 2013 des trois comités régionaux de l’IFM de Sikasso, de Koulikoro et du District de Bamako. Il s’agissait notamment de chiffrer la quantité de mangues commercialisées, évaluer les exportations de la campagne 2013 et faire des recommandations tout en identifiant les contraintes liées à la commercialisation.

 

 

 

 

 

Ainsi, il résulte du bilan de la campagne de commercialisation de la mangue 2013 les statistiques ci-après : sous total mangue fraiche commercialisée 44 175,14 volume (soit 21550,88 pour Koulikoro, 18 615,99 pour Sikasso et  4008,27 pour Bamako) ; sous total mangue transformée commercialisée 4798,02 volume (soit 5,42 pour Koulikoro, 4775,17 pour Sikasso et 17,42 pour Bamako).

 

 

 

La filière Mangue qui constitue actuellement la cinquième recette d’exportation du Mali est confrontée à des problèmes dus notamment à la mauvaise organisation des acteurs, le non professionnalisme de quelques opérateurs, d’insuffisance d’aires de commercialisation, entre autres.

 

 

 

Il reste entendu plusieurs recommandations pour une bonne préparation de la prochaine campagne 2014. On peut noter, entre autres l’application des accords inter professionnels, l’affectation d’aire de vente, la finalisation des aires de commercialisation, la mise en place des mécanismes appropriés de financement, la mise en place d’une centrale d’achat de cartons, l’appui aux unités de transformation pour augmenter les capacités de production.

 

D. Kouriba

 

 

 

 

SOURCE: Tjikan

 

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