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Feu rouge : Dioncounda, un nécessiteux ingrat

Dioncounda Traoré, le 16 janvier 2013 à Bamako. AFP

Dioncounda Traoré, le 16 janvier 2013 à Bamako.
AFP

François Hollande empoche le prix Houphouët Boigny pour la paix. A la surprise générale, le faux président de la République du Mali sort de gonds. Mal à l’aise dans sa nonchalance légendaire, il vomit dûment une oraison magistrale.

 

 

Sur le fond et la forme, personne ne peut dire que le professeur Dioncounda Traoré est sénile. Mais, il réveille un instinct naturel latent : laudateur hors pair à ses heures perdues. Il détient le droit de louer les bienfaits, tous les bienfaits du président de la République de la France. Quant à les évoquer au nom des Maliens, pour la circonstance, il ne devrait en aucun cas feindre d’oublier que la France n’investit pas seul le Mali.

 

 

Dès l’entame, elle y est arrivée en même que le Tchad, dont l’incontestable redoutable armée sert à la France de bouclier, d’éclaireur et de chair à canon face à d’innombrables terroristes surarmés. A preuve ! Au cours des affrontements, là où la France déplore provisoirement un mort, le Tchad perd au moins dix soldats. Ici au Sahara, la France ne sacrifie pas plus d’homme que le Tchad pour combattre les terroristes.

 

 

Lorsque le Mali remercie ou félicité la France pour tout cela, il doit aussi, ne serait-ce que subtilement, en faire autant pour le Tchad. Oublier donc le sacrifice d’Idriss Debby et magnifier les hauts faits d’armes de François Hollande relève, purement et simplement de l’ingratitude caractérisée. Et, Dioncounda Traoré l’a si bien fait. C’est dommage !

 

 

Néanmoins, Aly Bongo Ondyba, merci !

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

 

Mister NO

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