Kati, la cité consensuelle des droits humains, a abrité la 5ème édition du Festival International du Sanankuya sous la haute présidence du préfet central de Kati, Youssouf Bakary Traoré, en présence du maire, Yoro Ouloguème et du président de l’Association Malienne pour la Promotion du Sanankuya (AMPS), Sékou Siraman Diarra. Le thème retenu pour cette édition était : « Rôle du sanankuya et d’autres relations dans le règlement de la crise du Mali ». C’était du 5 au 8 mars 2020.
Le maire de Kati, Yoro Ouloguème a fait savoir à l’entame de ses propos que le sanankuya est un instrument de communication au sein de la société qui permet d’insuffler une dynamique de coexistence pacifique. Le festival a enregistré la présence de plusieurs pays amis comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger et la Guinée. Selon le maire de Kati, ce festival co-organisé avec l’Association des forgerons de bélédougou, appelée (Noumouna Blonba), est un espace d’échange, de promotion de cette valeur culturelle qui est un vivier de l’apaisement social.
Pour le président de l’Association Malienne pour la Promotion du Sanankuya (AMPS), organisateur principal du festival, Sékou Siraman Diarra, ce festival est à sa 5ème édition mais déplore l’implication des autorités pour la promotion de nos valeurs cultuelles combien essentielle dans la cohésion sociale et la résolution de la crise actuelle que traverse notre pays. Selon lui, le sanankuya ou « parenté à plaisanterie » appelée aussi « cousinage à plaisanterie est un système de solidarité inter-ethnique et inter-clanique très répandu en Afrique de l’Ouest, démontré par des chercheurs africains comme Djéli Bakoroba Diabaté et Mamady Keita du Mouvement N’ko.
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