Deux grands sujets ont dominé les travaux de l’Assemblée générale de la Fédération malienne des sports équestres (FMSE) qui s’est déroulée samedi au Champ hippique de Bamako : l’augmentation de la subvention accordée aux ligues et le projet sur la race améliorée.

Evoquant le premier point, le président de la FMSE, Mohamed Haïdara a d’abord salué le bilan des 11 ligues affiliées à la fédération (Bamako, Ballé, Bankass, Dily, El Hadj Madina, Kayes, Koro, Nara, Nioro, Ségou et Troungoumbé), avant d’insister sur la nécessité d’aider les instances de l’intérieur pour leur permettre de continuer sur cette lancée et conforter les acquis. «La fédération est fière du travail effectué par les ligues qui ont participé à toutes les activités au cours de l’exercice écoulé. Nous exhortons les ligues à continuer sur cette lancée parce que la force de la fédération, ce sont les ligues. Sans les ligues, la fédération ne peut rien faire», dira Mohamed Haïdara, en présence des représentants des ligues de l’intérieur. «Votre présence à cette Assemblée générale ordinaire témoigne de l’intérêt que vous accordez au développement de la race chevaline au Mali. Nous en sommes contents car c’est un bon signe dans la perspective de la nouvelle saison», insistera Mohamed Haïdara en promettant de tout mettre en œuvre pour renforcer les capacités des ligues. Ces propos du premier responsable des sports équestres du Mali ont fait chaud au cœur des représentants des ligues dont le nombre devrait augmenter cette année avec l’affiliation annoncée de Barouéli. «Barouéli a déposé sa candidature, elle est examinée actuellement par le bureau fédéral. Si tout va bien, Barouéli deviendra la 12è ligue des sports équestres du Mali», confiera un membre du bureau fédéral. Concernant la race améliorée dont le projet avait déjà été abordé en 2015 par le président de la FMSE, elle devrait voir le jour cette année. En tout cas l’équipe de Mohamed Haïdara est décidée à faire aboutir rapidement ce projet et mettre fin aux courses avec la race locale. «Le Mali est aujourd’hui le seul pays de la sous-région où l’on trouve encore la race locale. C’est pour cette raison que notre pays ne peut participer aux courses organisées ailleurs comme au Sénégal ou au Niger. Notre ambition est de participer aux courses qui se déroulent dans ces pays et cela passe par l’acquisition de demi-sang et de pur-sang. S’il plait à Dieu, ce sera chose faite dès cette année, voire dans quelques mois», dira notre interlocuteur en précisant que le projet a été élaboré en partenariat avec PMU-Mali. Dans son allocution, le représentant de la direction nationale des sports et de l’éducation physique (DNSEP), Sidi Békaye Sidibé a félicité la Fédération malienne des sports équestres pour la «bonne gouvernance qu’elle a instaurée depuis son élection en 2014, mais aussi les résultats obtenus au cours de la même période». «Le ministère des Sports vous exhorte à continuer sur cette voie et vous assure de son soutien sans faille», ajoutera Sidi Békaye Sidibé. Le représentant du Comité national olympique et sportif (CNOS), colonel-major Ibrahima Diabaté abondera dans le même sens en soulignant «l’esprit d’ouverture» de l’équipe dirigeante de la FMSE et «la bonne collaboration qui existe aujourd’hui entre les acteurs du monde du cheval». 24h après l’Assemblée générale de la FMSE, le coup d’envoi de la nouvelle saison sera donné par la ligue des sports équestres de Bamako avec la première réunion hippique ordinaire. Une cinquantaine de chevaux, repartis en quatre groupes, ont participé à cette épreuve dont le clou sera la confrontation des cracks. Au terme d’une course à suspense, le premier Drapeau de la saison sera remporté par Konoba devant Jumelles et Union. La réunion s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le président de la FMSE, Mohamed Haïdara, le patron de la ligue des sports équestres de Bamako, Souleymane Makamba Doumbia, les présidents des 11 ligues affiliées à la fédération et les deux nouveaux adhérents qui ont décidé de rejoindre le monde du cheval : Mme Diarra Sansoré Traoré inspectrice des douanes et Adama Doucouré, opérateur économique.

S. B. TOUNKARA

Source : L’Essor