« Félix Tshisekedi doit comprendre que le peuple d’abord veut dire : ‘respecter sa volonté’. On ne peut pas trafiquer la décision du peuple, » a-t-il répondu à une question lors d’une conférence avec des Congolais de la diaspora à l’université de Vrije de Bruxelles.
Le candidat malheureux congolais a expliqué qu’il était « le président élu » et qu’il ne pouvait « pas travailler avec son frère Félix Tshisekedi » (le vainqueur proclamé pour la présidentielle) « dans le cadre des résultats fabriqués dans le laboratoire de Corneille Nangaa » (le président de la Commission électorale nationale indépendante)… « dans un cadre ici frauduleux », a-t-il explicité.
Pour lui, « faire la volonté du peuple, c’est ne pas accepter d’être nommé mais rentrer auprès du peuple pour lui demander de reconfirmer sa volonté puisqu’il y a doute ».
M. Fayulu propose le recomptage des voix ou alors de nouvelles élections dans les six mois à venir.
Son recours a été jugé non-fondé par la Cour constitutionnelle qui a proclamé Félix Tshisekedi président élu en janvier dernier. Lequel a été investi le 24 janvier dernier.
VOA Afrique