Il profita d’un moment d’inattention de la mère de sa victime pour la détourner de son chemin. Puis, il abusa d’elle avant d’être pris les mains dans le sac
C’est un gardien du genre pédophile qui est tombé la semaine dernière dans les mailles des filets des policiers du commissariat du 7ème arrondissement que dirige le commissaire principal Alhousseyni Ag Souleymane. Nous désignerons l’auteur de ces faits criminels par ses initiales DD. Résident du quartier populaire de Magnambougou en Commune VI du district de Bamako, ce trentenaire est connu par nombre de ses voisins pour être le gardien d’une concession rurale. Cependant, ils sont peu nombreux, ses voisins qui savent que ce jeune homme a un penchant fou pour les petits enfants. Comme Dieu le Tout-puissant aime et protège les enfants en toutes circonstances, le pédophile a été pris en flagrant délit, vendredi dernier, alors qu’il abusait d’une pauvre petite victime.
Selon les policiers qui ont traité le dossier, le jour où les faits se sont passés, il était environ
9 heures. KY la bambine de 3 ans suivait sa mère qui se rendait dans la cour où réside son futur bourreau. Si la dame se rend sur place, c’est juste pour puiser de l’eau et retourner chez elle. Mais ce jour là, elle était accompagnée de sa fillette. Selon nos sources, c’est durant ce « va-et-vient » de la petite fille avec sa mère que son bourreau a dû la remarquer.
Il ne lui restait plus qu’à imaginer et exécuter un plan pour assouvir sa libido. C’est ce qui est arrivé le jour des faits. DD avait constaté que sa future victime trainait les pieds en accompagnant sa mère qui se dirigeait vers le point d’eau où elle, a l’habitude de s’approvisionner. Lorsqu’il a vu la bambine, DD n’a pu rester sur place. Immédiatement ses pulsions sexuelles ont pris le dessus. Le bourreau de la petite fille a compris qu’il pouvait détourner sa victime à l’insu de sa mère. C’est ce qui s’est passé et qui a finalement marché pour lui. Dans la foulée, DD apostropha la fillette et la détourna de son chemin pour la diriger vers sa chambre. Qu’avait-il fait pour faire taire la fille jusque dans sa chambre ? Nous n’en saurons pas davantage. Mais ce qui est clair, c’est que tout semblait se passer sans que la mère de l’enfant ne se rende compte de quoi que ce soit. Il a fallu qu’elle entende sa bambine crier à gorge déployée pour qu’elle comprenne que cette dernière ne la suivait plus depuis un moment.
Une fois que la mère a compris cela, elle s’est retournée sur ses pas pour voir clair et comprendre d’où les cris venaient. Mais surtout ils étaient de qui. Plus elle se rapprochait de la chambre du gardien des lieux, plus les cris de sa fille s’accentuaient. Elle n’hésitera pas à pousser le battant de la porte pour se retrouver à l’intérieur de la chambre. Elle a cru d’abord à un cauchemar lorsqu’elle a aperçu sa fillette entre les mains du gardien. Ce dernier venait d’abuser de la bambine. D’ailleurs, lorsque la dame arrivait dans la chambre, le gardien pédophile s’arrangeait à nettoyer l’entre cuisse de la petite fille pour faire disparaître toute trace de son acte. à la vue de cette scène, la pauvre dame n’avait plus que ses yeux pour pleurer. Elle a immédiatement compris que sa fille venait d’être abusée par un homme qui a l’âge de son père.
C’est comme cela que le gardien pédophile a été pris la main dans le sac. Il tentera de convaincre la mère de sa victime pour étouffer l’affaire. Il se confond en excuses et se met à la supplier. En vain. La mère de la victime n’a rien voulu comprendre. En larmes, accompagnée de sa fillette, elle s’est présentée au commissariat de police du 7è arrondissement pour déposer une plainte contre DD, le gardien.
Complètement ému et bouleversé par le récit de la mère de la victime, le principal Ag Souleymane n’a pas tardé à envoyer une équipe de la brigade de recherche pour cueillir l’indélicat gardien. Conduit au commissariat et interrogé, « DD » a reconnu les faits à lui reprochés. En attendant qu’il s’explique sur les raisons de son acte, il est placé en garde à vue. Il sera entendu par les juges du Tribunal de grande instance de la Commune VI afin d’être fixé sur son sort.
Tamba Camara
Source : L’ESSOR