Selon des sources proches de son entourage, citées par nos confrères de RFI, « serein, le président Amadou Toumani Touré se dit disponible et prêt à répondre à toute accusation ». En tout cas, la poursuite pour haute trahison ne le perturbe pas outre mesure. Vus de Dakar, les faits susceptibles d’être retenus contre l’ancien président sont considérés comme une dérive.
Amadou Toumani Touré, qui s’est imposé le silence comme ligne de conduite depuis le coup d’Etat, pourrait balayer cette affaire d’un revers de la main au prétexte qu’elle ne mérite pas que l’on s’y attarde. Mais l’homme tient à son honneur et à sa dignité.
L’ancien président, qui vit actuellement en exil à Dakar, au Sénégal, ne répond pas à toutes ces accusations. Il préfère garder le silence. Une ligne de conduite qu’il s’est imposée depuis qu’il n’est plus aux affaires.
Dans un communiqué en date du samedi 28 décembre 2013, il est clairement indiqué que « le gouvernement du Mali informe l’opinion publique nationale et internationale que l’Assemblée nationale, siège de la Haute Cour de justice, vient d’être saisie par la lettre n°285/PG-CS du 18 décembre 2013, d’une dénonciation des faits susceptibles d’être retenus contre Amadou Toumani Touré, ancien président de la République pour haute trahison »
Selon la note ATT serait poursuivi « pour violation de serment prêté, non opposition aux forces étrangères, destruction ou détérioration volontairement de l’outil de défense nationale, démoralisation de l’armée, opposition à la circulation du matériel de guerre, et négligence ou inobservation des règlements ».
Tous ces faits dénoncés respectivement précités seraient prévus et réprimés par l’article 33, al 2 du Code pénal, l’article 33, al 2 du Code pénal, l’article 34, al 2 du Code pénal l34, al 3 du Code pénal, et l’article 39, al 2 du Code pénal.
Rassemblés par YC
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