Un blindé de la force Barkhane a heurté un engin explosif improvisé (EEI), hier dimanche 14 mars, près de Gossi, dans la région de Tombouctou. Pour l’heure, le bilan provisoire ne fait état d’aucune perte en vie humaine. Toutefois, on déplore des dégâts matériels dont des dommages importants sur le véhicule objet de l’attaque.
De nombreuses sources indiquent que l’explosion s’est produite non loin de la mare de Gossi. Bien qu’aucune revendication n’ait encore été faite, cette attaque semble porter la signature du » Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (GSIM) d’Iyad Ag Ghali. Récemment et depuis la fin de l’année dernière, ce groupe a porté plusieurs attaques d’envergure contre les soldats français de l’Opération Barkhane. Les plus emblématiques sont certainement celle menée le 8 janvier dernier vers Hombori où 6 soldats français ont été blessés dont certains grièvement. Avant cela, plus précisément le 2 janvier dernier, deux autres soldats, dont une femme de l’Opération Barkhane, avaient été tués près de Ménaka suite à une attaque à l’engin explosif improvisé contre le blindé à bord duquel ils se trouvaient. Toutefois, l’attaque la plus meurtrière c’est sans doute celle menée, le 28 décembre 2020, vers Hombori où trois soldats du 1er régiment de chasseurs de Thierville-surMeuse ont été tués après que le blindé à bord duquel ils se trouvaient eut sauté sur un engin explosif improvisé. Des décès, qui portent à plus de 50, le nombre de soldats français tués au Mali depuis janvier 2013, date du déclenchement de l’Opération militaire antiterroriste Serval suivie de celle de Barkhane.
Ces deux attaques mortelles ont été revendiquées depuis par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.
M.DIOP
Source : l’Indépendant