En janvier 2013, l’attention de l’opinion malienne et internationale était focalisée sur les évènements du nord du Mali avec l’attaque de Konna. Ce qui déclencha l’opération Serval et l’intervention de la Cedeao pour libérer les régions occupées du Mali. Mais ce que l’opinion ignore, cette intervention française et ouest-africaine a évité un embrasement de la garnison de Kati où des clans au sein de la junte étaient sur le point de s’affronter, apprend-t-on de sources sécuritaires.
Selon les mêmes sources, le capitaine Amadou Haya Sanogo et le capitaine Amadou Konaré (ex porte-parole de la junte), qui ne s’adressaient plus la parole, étaient au bord de l’affrontement armé. Et chacun d’eux préparait ses fidèles à cette éventualité, dont l’objectif final était le contrôle du pouvoir. Finalement, l’intervention étrangère au Mali a tempéré l’ardeur des deux camps.
La Rédaction