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Evasion de détenus à la prison centrale : Le régisseur aux arrêts !

Le lundi dernier, une vingtaine de détenus se sont évadés à la maison centrale d’arrêt de Bamako. Si huit ont été repris avec l’aide des populations, les autres courent toujours.

 

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Le meneur principal, est un terroriste en la personne de Mohamed Ali Ag Wadoussène. Il s’agit de l’un des deux terroristes qui, en 2012, avaient organisé le rapt de deux touristes français à Hombori, au nord du pays.

 

Avant de prendre le large, le terroriste a d’abord tiré (à bout portant) à l’aide d’un PA, sur le surveillant de prison, Kola Sofara. Qui décède quelques instants après des suites de ses blessures…

 

Aussitôt après cette évasion, les autorités ont décidé de l’ouverture d’enquêtes pour situer toutes les responsabilités dans cette affaire. 48 heures, après, il nous revient que l’un des responsables de l’administration de la prison centrale, le régisseur de la Mca, Abdoulaye Idrissa Maïga, vient d’être interpellé par des éléments de la Brigade territoriale (BT). Selon certaines sources, il serait actuellement détenu au camp I de la gendarmerie.

 

Mais l’interpellation du régisseur est, actuellement, au centre de grincements de dents au sein des surveillants de prison, qui exigent sa remise en liberté. Celui-ci, selon eux, n’est en rien responsable dans ce qui est arrivé. Du coté de la maison centrale d’arrêt de Bamako, l’on rejette toute responsabilité du régisseur qui, indique t-on, a fait tout ce qu’il pouvait pour prévenir de tels cas (l’évasion de détenus). Pour eux, une des causes principale de cette évasion se trouve dans l’état de dénuement dans lequel on a enfermé depuis plusieurs années le corps des surveillants ; mal dotés et qui manque cruellement d’armes adaptées à leur mission. Pour bien s’acquitter de leur travail, ils (les surveillants de prison) ont, à maintes reprises, demandé qu’ils soient doté en PM ou en 12.7, en lieu et place des carabines chinoises qui ne permettent plus d’assurer avec efficacité la surveillance autour d’une prison qui compte actuellement 2000 détenus dont certains sont d’une extrême dangerosité…

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