Le FMI est dans nos murs pour voir si le gouvernement IBK a mis de l’ordre dans les affaires publiques de l’Etat. Sans conteste, la bonne gouvernance sera au centre des préoccupations. La mauvaise gestion avait amené les institutions financières à mettre le Mali en quarantaine et cela a crée un ralentissement dans les milieux des affaires du pays. N’est ce pas là une humiliation pour un régime qui se voulait transparent ?
Le FMI est au Mali pour vérifier si le gouvernement a mis de l’ordre dans ses lignes budgétaires. L’affaire de l’avion et le marché de gré à gré des équipements militaires, qui ont longtemps déferlé la chronique apparaissent comme les points d’achoppement entre le gouvernement et les PTF. Ce fut une humiliation pour un régime qui a juré la main sur le cœur de lutter contre la corruption. Ce fut aussi une punition affligée pour rien au peuple malien qui nourrissait tant d’espoir. Coup de chapeau pour une opposition responsable qui a su arrêter l’hémorragie financière qui s’annonçait déjà avec un régime qui a cru que le pays était encore sous la dictature. L’histoire donne raison à ce politologue qui a dit que « la politique au Mali est le plus cours chemin pour accéder vite à la richesse ». Plus d’une soixantaine de partis gravitent autour de la majorité présidentielle. Mais aucun d’entre eux n’a eu le courage de dire les errements du pouvoir jusque-là. Monseigneur Luc Sangaré (paix à son âme), ancien archevêque de Bamako n’a-t-il pas toujours dit que «si ton ami ne te dit pas la vérité, il faut payer ton ennemi pour qu’il te la dise ». Il reste à notre pays et surtout au gouvernement IBK d’obtenir un sursis des partenaires financiers pour relancer l’économie qui est presque à terre, une situation qui menace dangereusement le climat social.
Fakara Fainké