Le 6 novembre prochain, les Américains accompliront leur devoir via l’élection de mi-mandat pour élire le 116ème Congrès en renouvelant les 33 sénateurs et en désignant les 435 membres de la Chambre des représentants.
Au-delà du congrès, une pléiade d’assemblées ainsi que de pouvoirs locaux seront aussi renouvelés lors de cette journée appelée « élection Day », sans oublier des consultations qui seront également à l’ordre du jour. Les enjeux du scrutin de novembre prochain sont, pour les républicains de Donald Trump qui contrôlent depuis son élection, la Maison blanche, le Sénat et la Chambre des représentants de conserver leur majorité tandis que les démocrates chercheront à renverser la tendance sénatoriale, en essayant d’occuper cette place de majorité.
Généralement, les élections de mi-mandat mobilisent peu, autour de 40% des électeurs, alors que la présidentielle de 2016 a enregistré le taux de mobilisation de 60% des votants. Les sénateurs votent les lois fédérales et ratifient les nominations faites par le président en tant que haute chambre du congrès. Composé de 100 membres dont 2 élus par l’Etat via le suffrage universel direct pour six ans, le Sénat est renouvelé tous les deux ans par tiers : 33 ou 34 sièges sont renouvelés. C’est pourquoi, issu des élections du 8 novembre 2016 et entré en fonction le 3 janvier 2017, le Sénat actuel, dont les républicains disposent d’une courte majorité de 51 voix face aux 47 démocrates et 2 pour les indépendants, sera renouvelé le 6 novembre, à travers l’élection de mi-mandat des 33 sénateurs dont les mandats sont remis en jeu par le fait que 23 appartiennent au camp démocratique, 8 au camp républicain et 2 du côté des indépendants. Il convient aussi de savoir que sept des huit sièges à défendre sont dans des Etats qui ont voté Trump en 2016. Chose qui, selon certains observateurs, semble être une bonne nouvelle pour lui dans la mise en œuvre de sa politique présidentielle ultérieure.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays