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Etats-Unis : démission de Nikki Haley ambassadrice américaine à l’ONU

Nouvelle démission dans l’entourage de Donald Trump. L’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, qui a un rang de ministre au sein du gouvernement américain, a présenté sa démission au président des Etats-Unis, ont rapporté mardi plusieurs médias américains, dont le New York Times«Le président Trump et l’ambassadrice Nikki Haley vont se rencontrer dans le Bureau ovale à 10h30 ce matin (14h30 GMT)», a simplement annoncé à la presse la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders.

Donald Trump a de son côté tweeté qu’il allait faire une «grosse annonce» avec son «amie» Nikki Haley. L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud, l’un des membres les plus populaires de l’administration républicaine, s’est distinguée en portant une ligne dure notamment contre la Corée du Nord et l’Iran, les deux principaux dossiers de politique étrangère de ce gouvernement. Considérée comme une républicaine modérée, elle avait reçu en septembre 2017 les faveurs de la Une du Time, qui voyait en elle l’une de ces «femmes qui changent le monde». Avant de s’attirer le lendemain, les foudres de la Corée du Nord qui, courroucée par le durcissement des sanctions prises par le Conseil de sécurité de l’ONU, la traitait de «prostituée politique».

Pas candidate à la présidentielle 2020

Après l’arrivée à la Maison Blanche du milliardaire, novice en relations internationales, Nikki Haley, elle aussi totalement étrangère aux négociations internationales, avait occupé le devant de la scène diplomatique américaine, profitant de l’effacement médiatique du secrétaire d’Etat de l’époque, Rex Tillerson. Elle s’est rapidement imposée en figure incontournable de l’arène onusienne. Et un maillon clé de l’administration de Donald Trump, qu’elle avait pourtant critiqué pendant la campagne de 2016. L’ambassadrice est toutefois apparue davantage en retrait depuis que le département d’Etat a été confié à Mike Pompeo, un responsable politique très proche de Donald Trump.

Elle apparaissait comme un visage raisonnable pour faire l’interface entre le bouillant et imprévisible président américain et des diplomates parfois perplexes. Sa relative indépendance de ton, comme son statut de femme quadragénaire et fille d’immigrés au sein d’une administration de vieux hommes blancs, lui ont valu des portraits assez flatteurs dans la presse américaine. «Nikki Haley est brillante, structurée, reconnaît Stephen Schlesinger. Elle a rapidement adopté l’approche traditionnelle du Parti républicain, sur Israël notamment, ou la Syrie. Elle sait faire des discours forts à la tribune, et capter l’attention médiatique et mondiale.»

Le président des Etats-Unis Donald Trump a confirmé mardi la démission de l’ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley, qu’il recevait à la Maison Blanche. «Elle a fait un travail fantastique», a déclaré M. Trump, précisant qu’elle partirait «à la fin de l’année»«Elle m’a dit il y a environ six mois […] qu’elle souhaitait prendre une pause», a-t-il ajouté. Nikki Haley de son côté a assuré qu’elle ne serait pas candidate à l’élection présidentielle de 2020, alors que les ambitions qui lui sont prêtées font l’objet de nombreuses rumeurs.

LIBERATION Avec AFP

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