La Maison de la presse a servi de cadre le samedi dernier à la signature de la Charte des médias pour «le respect de l’image et les droits des femmes à l’information et l’expression au Mali». Etaient présents, Choguel Kokala Maïga, ministre de l’Economie numérique de l’information et de la communication ; Mme Sangaré Oumou Bah, ministre de la Promotion de la femme, l’enfant et de la famille ; Dramane Aliou Koné, président de la Maison de la presse…

L’égalité entre femmes et des hommes est pourtant un droit fondamental pour tous et toutes. Elle constitue une valeur capitale pour la démocratie. Ce droit ne doit pas être seulement reconnu légalement, mais aussi concerner tous les aspects de la vie. C’est pourquoi, le président de la Maison de la presse dira que l’acte de signature est un test grandeur nature pour l’équité genre dans les médias.

Pour Mme Sangaré Oumou Bah, cette cérémonie a pour objet de parler d’une question capitale : celle de l’image des femmes dans les médias dans une Charte. Elle tient à souligner que le gouvernement du Mali est dans cette logique d’équité genre à travers la Politique nationale du gouvernement. À ses dires, c’est une nouvelle démarche qui enrôle celle du genre.

Pour Choguel K Maïga, l’égalité entre l’homme et la femme ne signifie pas l’abolition de la différence entre les deux. Ce faisant, pour la petite histoire, il a tenu à souligner que les hautes autorités, soucieuses de l’équité genre, interpellent les ministres lors des nominations en Conseil des ministres.

Pachi TRAORE

Source: L’Oeil du Mali