Sous la transition, les Maliens avaient même contribué à l’effort de guerre, en apportant (par des contributions volontaires) plusieurs dizaines de milliards de francs à l’Etat.

Si une partie de cette manne financière a été utilisée pendant la transition pour doter l’armée d’engins légers, une importante somme aurait été léguée au pouvoir actuel.  Aussi, une enveloppe de près de 70 milliards de francs CFA a été décaissée par les nouvelles autorités  en vue de financer l’équipement de l’armée. L’on sait que le contrat relatif à cette opération a été entaché par une surfacturation. En outre, beaucoup de zones d’ombre subsistent encore au sujet  du matériel acquis. Hormis des paquetages (ce qui n’est pas nouveau) aux soldats, quel matériel a-t-il été livré ? Combien d’engins ont-ils été achetés ? Et les hélicos promis à l’armée de l’air ?

De la transition à maintenant quel est le montant décaissé pour équiper l’armée et les forces de sécurité ? Autant de questions qui restent sans réponse.

En réalité, il y a beaucoup de tapages pour peu d’actes.

Armée

Ces militaires au…chômage   

Pendant que le Mali est en guerre contre les terroristes du MNLA et leurs complices narcotrafiquants, de nombreux militaires sont en chômage. Ils sont surtout officiers et sous officiers qui, pour diverses raisons, n’exercent plus. Faute d’occupation professionnelle, beaucoup d’entre eux passent leurs temps entre leur domicile, les champs, et les grins.

L’ancien ministre de la Défense Ba Daou avait pris conscience du fait que le Mali perdait ainsi beaucoup de ressources de qualité au moment où il a besoin de tous ses fils. Régulièrement, Ba Daou sollicitait l’expertise de certains de ces « chômeurs» de luxe. Ils étaient conviés à partager leurs expériences avec le département de la Défense…

La Rédaction