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Entretien avec le président de la Fédération Malienne de Basketball, Me Jean Claude Sidibé : « L’organisation de l’Afrobasket junior (fille) à Bamako en septembre prochain fait partie de l’application du programme du Président IBK »

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Dans cet entretien exclusif, le nouveau président de la Fédération Malienne de Basket-ball, Me Jean Claude Sidibé est très confiant en l’avenir de cette discipline au Mali. Son souhait le plus ardent, c’est d’organiser l’Afrobasket junior (fille) en septembre puisque selon lui, cela fait partie de l’application du programme du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Pour lui, c’est aussi l’expression de la confiance de la FIBA en notre pays malgré qu’une certaine presse dénigre allègrement la destination Mali. Ce n’est pas tout. Ce tournoi qui regroupera douze équipes nationales permettra de rentabiliser les trois salles de basket-ball : Palais des sports, le Pavillon des Sports et la salle du 26 Mars de Yirimadio

L’Indépendant Sports : Vous venez d’être élu président de la fédération lors du conseil des 3 et 4 mai derniers, comment s’est déroulée cette élection ?

Jean Claude Sidibé : Dans l’ensemble tout s’est bien passé. Il n’y a eu ni esprit d’exclusion ni tentative de voler la victoire qui conduit à l’alternance.

Il y a lieu de saluer les acteurs du conseil pour la conduite des travaux dans une extrême sérénité.

 

Comment jugez-vous l’état actuel du basket-ball malien ?

Mon programme a fait le diagnostic de cette situation. Le bureau fédéral s’attèlera au travail par des actes concrets. La baisse des niveaux est due à plusieurs facteurs que nous avons identifiés avec l’expertise des techniciens consultés d’une part et l’amer constat fait par l’ancien Bureau Fédéral tel qu’il ressort des documents du conseil

 

Quels sont les défis majeurs de votre mandat ?

Le basket-ball a fait rêver plus d’un Malien. Le défi consiste à élever le niveau à au moins celui que nous avions lors des conquêtes Africaines de Dakar.

Il faut organiser les structures à la base, assurer la formation de concert avec le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM), rendre visible le basket-ball, assainir l’environnement des équipes nationales par un meilleur traitement des expatriés qui ne demandent que du respect, assainir les finances et rendre compte de la gestion.

 

Que comptez-vous faire pour consolider les acquis et rehausser l’image du basket-ball malien ?

Nous mettrons en place une administration moderne qui passe par le recrutement d’un secrétariat permanent, l’équipement dudit secrétariat et son animation par des personnes compétentes, informatiser les licences afin d’éviter les écueils de faux en écriture dont ont été victimes certains clubs.

 

L’urgence c’est d’avoir un siège. La demande a été faite au ministre des Sports, Housseini Amion Guindo et je ne doute point que d’ici quelques jours, ce sera acquis.

 

Quelles sont les activités que la fédération va mener à court et long termes ?

A court terme, la conférence de Bandiagara, les phases fédérales de la Coupe du Mali, le Championnat Top 12 et plus tard le play off mais aussi et surtout un grand tournoi à Mopti qui pourrait regrouper les équipes de Gao, Tombouctou, Kidal et une équipe du Burkina Faso pour dire à tous les détracteurs de notre pays que le Mali est débout.

Le sport et principalement le basket-ball par son caractère festif, face à la crise sociopolitique, est un vrai vecteur de rapprochement des communautés du nord et du sud.

Ce projet sera incessamment proposé à un organisme des Nations Unies à Bamako en vue d’obtenir son financement.

 

Pendant ces deux dernières années, les conférences et les inter-ligues sont très mal organisées. Comment allez-vous y remédier ?

Les commissions techniques ont été missionnées pour trouver de nouvelles formules afin que les remarques faites par l’ensemble de la presse lors de l’inter ligue de Mopti soient corrigées rapidement.

 

Où en est-on avec l’organisation au Mali  de l’Afrobasket junior (fille) en septembre prochain?

Nous avons hérité de ce dossier que nous sommes en train de gérer de concert avec le département des Sports. Nous avons exprimé notre souhait d’organiser cette réunion Africaine de 12 équipes nationales.

D’abord au plan politique, c’est l’expression de la confiance de la FIBA en notre pays malgré qu’une certaine presse dénigre allègrement la destination Mali ; ensuite au plan sportif, c’est l’application du programme du Président de la République qui a mis l’accent sur le sport en lui consacrant un ministère plein; enfin les trois salles de basket-ball doivent être rentabilisées en recevant des compétitions de haut niveau.

 

Quelles sont les difficultés auxquelles votre bureau est confronté?

Les difficultés sont d’ordre organisationnel et mental. Ce n’est pas facile d’amener une nouvelle façon de faire lorsque pendant des décennies on est habitué à cacher les choses.

Je ne doute point de parvenir à ce changement de mentalité et à assurer une totale transparence dans la gestion.

L’équipe nationale cadette vient de se qualifier aux Jeux olympiques de la jeunesse en Chine 2015, à l’issue de sa belle performance aux jeux africains de la jeunesse  »Gaborone 2014 ». Quel sentiment vous anime ?

Une grande fierté même si notre ambition était la première place. N’empêche que nous sommes qualifiés pour les jeux de Pékin et avec l’encadrement de l’équipe  et l’appui inestimable du Président du CNOS nous mettrons tout en œuvre pour assurer une meilleure préparation afin d’être sur le podium mondial.

 

Avez-vous un appel à lancer ?

Je dirais à la famille du basket-ball qu’elle doit rester unie autour du Bureau Fédéral qui est en mission pour asseoir les bases d’une nouvelle organisation. J’ai promis que les techniciens seront mis au-devant. Cela a commencé, car les premières formations débutent très bientôt avec les ligues de Bamako et de Kidal et bien d’autres suivront.

J’ai reçu les programmes de formation des instructeurs. La programmation est en cours pour qu’à tous les niveaux ces formations soient assurées.

 

Un mot de la fin ?

L’accompagnement de la presse est indispensable pour faire passer le message lié à notre sport. Je demande à tous les journalistes sportifs de relayer la bonne information si possible en recourant au bureau fédéral pour vérifier la véracité de certaines informations.

Je remercie L’Indépendant qui est vraiment indépendant pour la qualité des informations sportives..

Réalisé par Alou BADRA HAÏDARA

SOURCE: L’Indépendant
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