Les rideaux sont tombés sur ce rendez-vous, lundi dernier, après avoir été inauguré par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, le samedi 14 décembre, au Palais de la culture Amadou Hampaté BA.
Cette première édition, dont le patronat du Mali, à travers le Groupe Kledu, a pris une part très active, a été organisée à la suite de certains constats, à savoir: les étudiants et lycéens maliens souffrent d’un manque notoire d’aide à l’orientation et ils ne savent pas vers qui se tourner pour prendre des décisions qui engagent toute leur vie; la majorité des demandeurs de bourses aspirent aux mêmes filières que sont le droit, l’économie, la comptabilité et la gestion; la presque totalité des entreprises maliennes avouent qu’elles ont énormément de difficultés à trouver des profils qui couvrent leurs besoins en termes de ressources humaines ; etc.
Aussi, ce salon se veut-il un véritable outil pédagogique dont le public cible va au-delà des seuls scolaires puisqu’il est ouvert aux parents d’élèves aux bacheliers, ainsi qu’aux professionnels.
Ce salon avait trois objectifs majeurs : permettre aux étudiants et à leurs familles de découvrir les différentes offres de formation existantes au Mali dans la sous-région et ailleurs; de permettre aux étudiants maliens et à leurs familles de rencontrer divers agents du secteur privé malien afin d’échanger sur les métiers existants, les besoins, les secteurs porteurs au Mali, le bagage universitaire et technique nécessaire pour intégrer telle ou telle branche; mettre en relation universitaire et agents du secteur privé afin d’encourager la communication et les synergies entre ces différents acteurs pour développer des passerelles et des actions communes à l’avenir dans l’intérêt des étudiants et donc du Mali de demain.
Outre les stands d’exposition (pas moins de 70), les visiteurs (2000 comptabilisés) ont eu droit à des conférences-débats sur des thèmes ci-après : «Quelles compétences pour réussir ses études?» «La recherche scientifique au Mali et les métiers annexes»; «Comment répondre aux besoins du secteur privé en termes de formation? »; «Que faire avec son Baccalauréat ?»; «La formation à distance: un diplôme Francophone au Mali »; «Les métiers de l’aide au développement et de l’humanitaire »; « La particularité des filières professionnelles »; « Les systèmes LMD, c’est quoi ? »
Dans les perspectives, il est question d’institutionnaliser le salon à la même date.
En tout cas, il est souhaitable que les départements concernés s’approprient ce bel outil pédagogique.
Par Sékou CAMARA
Source: Info-Matin