Au sujet de l’enseignement de l’homosexualité dans les écoles primaires, Idrissa Maïga, le n°2 du bureau de la coordination des élèves et étudiants du Mali (AEEM), rompt le silence. Il s’adresse sans langue de bois au ministre de l’Education nationale.
“Nous ne sommes pas dans une société vierge, dépourvue de valeurs et de bon sens. Vous nous parlez d’une éducation sexuelle complète ? Des pompiers pyromanes ? Quel enseignant osera être le fossoyeur de l’avenir de ses propres enfants ? C’est ce que feu Modibo Kéita vous a appris ? Vous avez trahi feu Modibo Kéita. Allez y cracher ailleurs !
Avez-vous terminé avec les problèmes de votre système éducatif archaïque ? Quand cesserez-vous de détruire l’avenir des enfants innocents de ce pays ? Où est votre bon sens ? Derrière tout projet se cache un non-dit et des conséquences. Cette éducation sexuelle expose les enfants à la pédophilie, à l’initiation impropre, brusque et dévastatrice ; elle favorise l’homosexualité puisque le respect du choix de l’objet sexuel de l’enfant s’impose sans complaisance.
L’homosexualité est contre nature. L’éducation sexuelle n’est pas un mal en soi, mais elle le devient quand elle est en contradiction avec les rythmes des enfants et lorsqu’elle est en porte-à-faux avec les valeurs sociétales.
Ça suffit !
Ce sont ces acabits de projets qui ont détruit notre système éducatif et continuent à déconstruire dans ce même sillage par le biais de nos dirigeants indolents. Nous rejetons ce projet abracadabrant.
Les dirigeants africains doivent savoir dire non quand la nécessité s’exhibe. L’Afrique n’est pas une péripatéticienne ou un jouet des autres. Elle a ses propres valeurs éducatives. Notre dignité avant tout ! Chères autorités veuillez désenfler définitivement !”
Idrissa Abdou Maïga
SG adjoint de l’AEEM
Le Confident