A cause de la rareté de l’argent, liée à la mauvaise gouvernance en cours, c’est sûr que de très nombreux Maliens vont fêter Tabaski dans la misère. Ce jour de bonne humeur et de ripailles risque de n’être qu’un rendez-vous manqué pour la majorité écrasante, un temps de disette. Et pour cause…
Le mouton est surfacturé. Les habits pour les enfants le sont. La rentrée scolaire, avec son corollaire de dépenses aussi, est là. Dimanche en tout cas, des musulmans s’en mordront les doigts de n’avoir pas été capables d’honorer le sacrifice d’Abraham. Ils seront indexés, malgré leur bonne volonté.
Depuis plus d’un an qu’IBK est là, la misère semble le compagnon des Maliens qui ne voient pas le bout du tunnel annoncé parce que l’arrivée du président de la République était perçue comme la clef de voûte de la reprise économique et surtout de l’instauration d’un climat de paix et de sécurité.
Non seulement la paix se fait désirer, la reprise économique aussi semble jetée aux calendes grecques. Pis, la redistribution des maigres ressources restantes n’est qu’un leurre avec des ministres et hauts cadres de l’Etat qui se sucrent par la surfacturation.
Ailleurs, on ne change pas une équipe qui gagne. Au Mali, on se contente toujours d’une équipe qui perd. Où sont l’honneur et la dignité des électeurs de bonne foi ? Promesses surfacturées ?
DAK