Cette semaine s’annonce cruciale pour notre pays contre Ebola. En tout cas, le second foyer de l’épidémie allumée par l’imam guinéen à l’origine du décès de 6 personnes, pourra être déclaré éteint si d’ici la fin de la semaine aucun nouveau cas n’est déclaré.

Seulement voilà : le traçage des contacts de l’imam, qui semblait avoir été fait à plus 98 %, suscite des inquiétudes avec les dernières évolutions, car le nombre de contacts non vus est de sept, soit un taux de suivi de 97,5 %. Cette donne risque de retarder notre pays à devenir le 3e bon élève dans le cercle des pays africains (Sénégal et Nigeria) qui ont stoppé la propagation du virus.

Il y a donc lieu de retenir notre souffle comme le feront certainement demain les députés dont leur pair de Kati, désormais fiché comme un vulgaire bandit, passera devant les juges au Tribunal de la Commune VI devant qui il va passer un sale quart d’heure. C’est la moindre des sanctions qu’on lui souhaite pour qu’on en finisse avec ces individus qui ont jusqu’ici pensé qu’être député donnait tous les droits.

DAK