Après la désapprobation de ces décisions unilatérales par le Comité de suivi de l’accord (CSA), les ex-rebelles font machine arrière même si dans les faits ils n’ont pas renoncé à leur volonté de mainmise sur Kidal.
Interrogé par un confrère de 22-Septembre, le chef de la CMA, Alghabass Ag Intallah reste campé sur sa position par rapport au recours au cadi. Suivant ses explications, l’instauration d’un cadi est bien prévue par l’Accord, notamment en son chapitre 14, titre IV relatif à la réconciliation et à la justice. Selon lui, le cadi va rendre la justice en attendant le retour de la justice malienne.
Pour l’instauration d’une carte de séjour à Kidal, l’ancien chef de la CMA justifie cette mesure par le fait que l’Etat est suffisamment absent dans notre région. Et de préciser que les Maliens ne sont pas concernés parce qu’ils sont chez eux.
A titre d’exemple, il a souligné que récemment, des Soudanais se sont bagarrés, s’en est suivie mort d’hommes à Kidal. “Nous ne pouvons pas être des spectateurs sur notre territoire. C’est pourquoi, nous avons décidé d’instituer une carte de séjour pour les étrangers”, a-t-il souligné. Vrai ou faux ? L’on constate en tout cas un revirement spectaculaire de la part de la CMA.
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau
