Au Mali, présentement, plus de 4 millions de personnes (soit 1 million de plus que l’année dernière) ont besoin d’assistance humanitaire du fait de la persistance des conflits. De plus, plus de 300 000 enfants sont touchés par la fermeture des écoles et plus de 200 000 personnes ont fui leurs domiciles à cause des violences, selon le rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).
Si cette situation est la conséquence de la dégradation de la situation sécuritaire au centre et au nord, elle risque de tourner au drame humanitaire avec le ralentissement de l’économie mondiale en général et en particulier dans notre pays à cause de la pandémie de la maladie à coronavirus.
Les plus pessimistes redoutent une aggravation de l’insécurité, voire des émeutes de la faim dans des villes africaines où plus de 85 % des populations actives sont dans l’informel, donc vivant au jour le jour. Et ce ne sont pas des rations alimentaires distribuées à quelques milliers de foyers pendant quelques semaines qui vont apaisées la tension, car ventre affamé n’a point d’oreilles.
Nos autorités sont averties : de graves difficultés pointent à l’horizon au moment où le charme du discours politique est rompu.
DAK
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau