Kidal est dans la tourmente ! C’est la raison principale de la tenue d’un congrès du Haut conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA). Signataire de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, le HCUA a-t-il besoin de se transformer en parti politique ? A l’image de la situation de non paix que prévaut dans le Nord, il faut dire que le HCUA joue à un jeu dangereux.
L’organisation veut montrer qu’elle est bien implantée et tente de voler en même temps le leadership aux autres groupes signataires. La présence à plusieurs reprises de Me Harouna Toureh à Kidal et les démarches qu’il a entamées pour convaincre Tombouctou et Gao sont synonymes d’une nouvelle tension dans le Nord.
De la belligérance ? La situation n’est plus normale depuis quelques semaines dans cette partie du territoire. L’incursion des éléments de la CMA dans la région de Tombouctou est plus qu’une simple parade, elle procède de la volonté du HCUA de se poser en militaire sur le terrain.
En tenant congrès, le HCUA d’Alghabas Ag Intalla voulait marquer une rupture avec son allié le MNLA dont le patron Bilal Ag Achérif fait cavalier seul depuis un moment et conteste le leadership du parton du HCUA. C’est bien cela qui a motivé ce congrès sans impact réel sur la recherche de la paix.
DAK
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