Pour rassurer ses partenaires du FMI, le gouvernement a pris des engagements qui vont de la publication des rapports d’audits de la Cour suprême et du Bureau du Vérificateur général à la relecture du code des marchés publics, sans oublier les sanctions administratives et judiciaires.
Les derniers engagements sont déjà trahis. Plusieurs semaines après, on est presque sûr qu’il n’y aura pas de punition par la faute des autorités, précisément du Premier ministre, accusé par beaucoup de ses ministres d’avoir organisé la fuite sur la surfacturation et chercher ainsi à jeter en pâture ses propres collaborateurs ou ex pourtant couverts par la loi à travers l’article 8 du code des marchés relu depuis.
Désormais, de chasseur, l’Etat se trouve dans la posture du chassé qui risque de payer cher l’annulation des marchés d’équipements militaires pour lesquels il est assigné en justice par plusieurs sociétés qui demandent réparation du préjudice causé. Et avec ce que les magistrats en ont après le PM et de son ministre de la Justice, c’est sûr que les pauvres caisses de l’Etat vont encore saigner.
DAK