A chaque fois que le gouvernement a l’occasion d’en finir avec l’occupation de la ville de Kidal par des bandits, il s’en détourne et il fait tout pour détourner aussi l’attention des Maliens. C’est justement ce qui se passe actuellement avec le retrait des forces françaises de la ville rebelle pour mettre IBK devant ses responsabilités, qui coïncide bizarrement avec l’annonce de poursuite contre le président.
Si c’est par une action en justice contre celui qu’il qualifiait de « soldat de la démocratie », qu’IBK veut redonner aux Maliens leur dignité et leur honneur, il a tout faux. On lui demande qu’une et une seule chose : que Kidal revienne au plus vite dans le giron du Mali et non une action spectaculaire en justice qui va nous coûter cher en temps, en énergie, et plus encore en argent pour satisfaire les désirs de vengeance d’un ex-chef de cabinet d’ATT devenu ministre de la Justice.
Dramane Alou KONE