La grève de 48 h observée la semaine dernière par l’UNTM fut un succès syndical. Au-delà de la pertinence des revendications comme la demande de baisse des tarifs d’eau et d’électricité, elle cache mal une sanction du mépris des autorités (le président de la République et le Premier ministre) derrière lesquelles le nouveau bureau de la centrale syndicale a couru de longs mois pour une audience, qui n’est pas la mer à boire.

Les leaders de l’UNTM en ont spécialement après le ministre de la Fonction publique qui aurait traité leur préavis de grève de coup de bluff et d’aventure vouée à l’échec avec la complicité de centrales rivales. Mais la CSTM a refusé de faire son jeu. Et à cause de ses maladresses communicationnelles, son sort est aujourd’hui scellé. Comme celui de la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, qui menace de mort sa collègue de la Culture qu’elle accuse de marcher sur ses plates-bandes.

IBK serait pressé d’avoir un accord de paix pour donner un grand coup de balai à son gouvernement profondément divisé, plombé par les conflits de compétences entre le Premier ministre et des ministres.

DAK