La rencontre que le nouveau Premier ministre avait eue à sa nomination avec les leaders des deux principaux syndicats avait donné espoir aux populations. Mais, avec la sortie mercredi, il y a lieu de craindre une plus grande agitation du front social dans les jours à venir. Et la coalition de circonstance que forment désormais l’UNTM et la CSTM n’est pas de nature à faciliter les choses pour le gouvernement.
Un gouvernement qui arrive au moment où la situation sociale est marquée par des grèves illimitées et à répétition. L’urgence, pour le gouvernement d’AIM, est de vite diligenter les négociations avec les syndicats. A défaut de satisfaire immédiatement toutes les doléances, le gouvernement se doit de satisfaire celles qui sont dans ses possibilités aujourd’hui.
Il s’agira surtout, pour la nouvelle équipe, de montrer des signaux de bonne foi à satisfaire à la longue toutes les revendications des syndicats. Il urge d’aller vite à ce sacrifice, car les populations ne pourront plus supporter les conséquences d’une autre grève surtout qu’elle impliquerait l’UNTM et la CSTM. L’alerte est donnée et l’équipe d’Abdoulaye Idrissa Maiga est condamnée à satisfaire la demande sociale de plus en plus grande et à réduire le train de vie de la haute administration.
DAK
Source: L’Indicateur du renouveau