A la demande du président de la République, le gouvernement est en train de recenser toutes les personnes impliquées dans les passations de marchés d’armement. A en croire la ministre de l’Economie et des Finances dont le départ est envisagé, les coupables d’éventuelles irrégularités seront traduits en justice.
En attendant, la première victime est déjà connue : c’est le directeur des finances et du matériel du ministère de la Défense limogé 17 septembre. Son départ est lié à la signature d’une douzaine de marchés dont l’acquisition hors budget de six hélicoptères de combat auprès de la société chinoise Qatic pour 100 millions de dollars.
Ce qui est sûr, c’est que les autorités n’ont pas le choix puisqu’elles ont pris des engagements avec le FMI. D’abord, le gouvernement a accepté de publier les audits sur les sites de la Primature, du Vérificateur général et de la Cour suprême. C’est important d’être transparent sur toutes les opérations qui se sont mal passées. Ensuite, il a accepté d’informer l’opinion publique nationale – et nous aussi – sur les sanctions qui devront être appliquées aux agents qui ont enfreint à la loi.
Vivement ces sanctions qui auront l’air d’exécutions publiques !
DAK