Comme le temps d’une rose, le séjour de Moussa Mara à la Primature n’aura duré que 8 mois au cours desquels il a grillé plus de cartes qu’engranger des atouts pour son avenir politique.
Certes, le désormais ex-Premier ministre a profité de ses voyages à l’intérieur pour implanter son parti provoquant parfois l’ire de certains ministres, mais son nom est dorénavant associé à des événements très malheureux pour notre pays comme sa visite sanglante à Kidal, ses contradictions sur les prix d’achats de l’avion présidentiel et surtout les coups-bas attribués à lui par les proches du président dans le bras de fer avec les partenaires techniques et financiers.
Reste que le départ de Mara, moins glorieux que son devancier Oumar Tatam Ly, ouvre une nouvelle ère d’incertitudes pour notre pays qui craint une main basse du RPM sur le pays avec les relents d’un conflit entre ce parti et le président qui aurait promis des changements « sans état d’âme ». En tout cas, le Mali attend toujours son honneur. Et les Maliens, leur bonheur.
DAK
source : L’Indicateur du Renouveau
