Alors qu’ils s’étaient opposés à l’organisation des législatives avant toute opérationnalisation des cercles des nouvelles régions, les mouvements armés vont finalement  participer au scrutin. Ils se sont officiellement engagés hier pour la sécurisation des opérations. C’était au  ministère de la Sécurité et de la Protection civile, au cours d’une rencontre avec les leaders des mouvements armés sur la sécurisation des élections législatives de 2020.

De la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), à la Plate-forme (PF), du Mouvement patriotique pour le salut de l’Azawad (MPSA), de la Coordination des peuples de l’Azawad (CPA), du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) jusqu’à la Coordination des mouvements et fronts patriotiques de résistance 2 (CMFPR2), ils ont promis de renforcer les Forces de défense et de sécurité dans la sécurisation des élections à venir.

Pour ce faire, des consignes seront données aux éléments de ces mouvements sur le terrain pour le bon déroulement des élections législatives dans leurs zones de responsabilité. Une belle victoire pour le Premier ministre et une cinglante défaite pour certains hommes politiques qui avaient démarché les leaders de Kidal pour qu’ils s’opposent à l’organisation du scrutin du 29 ainsi que pour les combattants venus de la Libye qui ont désormais peur pour leur avenir.

DAK

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