Pire, les soldats, qui avaient été informés de leur départ pour la capitale de l’Adrar des Ifoghas, n’ont plus d’information sur le sujet en dépit des rassemblements qu’ils tiennent, tous les matins, au camp militaire de Gao ; et le découragement commence à gagner certains parmi eux.
Ils se posent des questions. Ils se demandent ce qui explique un tel retard et aussi un assourdissant silence de la part de la hiérarchie. Et, naturellement, les supputations et autres allégations commencent à aller bon train.
D’aucuns pensent que c’est une question d’équipements et d’engins qui arrivent de Mopti, d’autres pensent qu’il reste des questions politiques à gérer. Les plus sceptiques et pessimistes expliquent que c’est «Iyad qui bloque», convaincus qu’ils sont que sans l’accord explicite de ce dernier, aucun militaire n’ose se rendre à Kidal. Des affirmations d’autant plus que convaincantes quand on sait que le gouvernement a avancé la date du 1er février pour l’arrivée des FAMa (Forces armées maliennes) à Kidal.
Pour le moment, ce que l’on sait, c’est que nos soldats attendent à Gao pour rallier Kidal, et que si l’on n’y prend garde, on pourrait ne pas obtenir l’effectif nécessaire car certains ont décidé de ne plus faire le voyage. Pour des raisons diverses.
À suivre.
MT
Source : Nouvelle Libération